मयूरासन
mayūrāsana

Analyse

Mots clefs

Faune, oiseau

Type

Mains par terre, jambes en l’air

Variante n°1 : Les paumes des mains à plat sur le sol, placer les coudes de part et d’autre du nombril et soulever le corps comme un bâton parallèlement au sol.
Variante n°2 : Mettre les mains au sol ; placer les coudes de part et d’autre du nombril et soulever le corps entier comme un bâton. Identique à daṇḍa mayūrāsana. Voir aussi daṇḍāsana (variante n°3).
Variante n°3 : Lorsque cette posture est éxécutée alternativement sur chaque côté, elle s’appelle pārśva mayūrāsana.
Variante n°4 : Cette posture combine celles de padmāsana et de mayūrāsana : les jambes sont repliées croisées et les mains posées au sol tiennent le corps en l’air. Autres noms : baddha-kekī-āsana ou baddha-mayūrāsana.
Variante n°5 : Lorsqu’une jambe est placée près du cou et l’autre vers l’arrière, la posture prend le nom de ekapāda mayūrāsana.
Variante n°6 : Étirer une jambe vers l’avant et l’autre vers l’arrière, « comme un paon ». Cette variante s’appelle alors piṇḍa mayūrāsana2.
Variante n°7 : Les avant-bras reposant fermement au sol, lever le corps au-dessus d’eux vers le ciel. Autre nom : piñcha mayūrāsana.
Variante n°8 : Une main agrippe le poignet de l’autre et le corps est en équilibre sur cette dernière. Autre nom : paṅgu mayūrāsana.

Certains auteurs (notamment Sureśvarācārya, éditions Swami Harshananda, 1999) classent certaines postures en cinq groupes :

Selon ces auteurs, vīra, mayūra, vajra et siddhāsanas sont regroupées dans raudrāsanas.


1 मयूर, paon, est l’oiseau national de l’Inde. C’est aussi un poète maniéré de la cour du roi Harṣa (viie siècle), concurrent de Bāṇa ; on lui doit le Sūryaśataka.
2 पिण्ड piṇḍa signifie boule, ballon, motte | boulette de nourriture, bouchée ; nourriture, le pain quotidien ; aumône. C’est aussi l’offrande aux mânes.