Gulzar
गुलज़ार – گلزار
(1936-)
Sur l’auteur
Sur l’œuvre
Gulzar est né en 1936 à Deena, dans la région de Jhelum (alors district de l’Inde Britannique, désormais intégré au Pakistan), 11 ans avant la Partition de l’Inde.
Ses origines le conduisent à pratiquer une langue très souple, adaptée à son propos poétique (scansion, couleur…), issue du hindustānī1.
Avec la montée des tensions politico-religieuses au xxe siècle, le hindī fait l’objet en Inde d’une politique de sanskritisation artificielle, avec le remplacement, chaque fois que possible, d’un mot persan par son équivalent sanskrit. L’exercice est périlleux, car la notation phonétique pose des questions d’orthographe, certains sons ourdous étant absents du hindī. Parallèlement, l’urdū fait l’objet au Pakistan d’une « re-persanisation » de la langue et une élimination des termes sanskrits.
La présente traduction est basée sur l’édition en devanāgarī du recueil de poèmes Green Poems. L’édition bilingue hindī-anglais tente de transcrire les phonèmes empruntés au vocabulaire arabo persan en y ajoutant des signes diacritiques. En effet, on note dans ces poèmes qu’un même mot peut être orthographié de plusieurs manières différentes : par exemple आसमान āsamāna ou आसमां āsamāṁ (آسماں) « ciel », poème 2. Dans la présente édition bilingue hindī-français, nous avons respecté ces nuances, grâce à un dialogue étroit avec l’auteur. Elle traduit sa volonté d’adapter l’orthographe, et donc la prononciation, à son objectif poétique.
|
|
1 | Par commodité de langage, on appelle le hindustānī le tronc commun du hindī et de l’urdū. Rappelons que l’urdū s’écrit en alphabet arabo-persan (naskh ou nasta‘līq) et le hindī en devanāgarī. |
Sur ce site
Poésie
- Hindi
- Green Poems (Le chant de la nature)
- Neglected Poems
- Triveni
- Footprints on Zero Line
- Ourdou