Sa’adat Hasan Manto
ٹوبہ ٹیک سنگھ / टोबा टेक सिंह
Toba Tek Singh

Sources utilisées :  

Un film a été tiré de cette nouvelle en 2018. En voici la bande annonce.

Écoutez-en une adaptation bilingue. Texte lu par Annette Mouret et Jyoti Garin et mis en onde par Rémi Coupille.

टोबा टेक सिंह Toba Tek Singh
सआदत हसन मंटो Traduction : Denis Matringe, Siècle 21 n°1, 2002, pp. 34-39
बटवारे के दो-तीन साल बाद पाकिस्तान और हिंदोस्तान की हुकूमतों को ख़्याल आया कि अख़लाक़ी क़ैदियों की तरह पागलों का तबादला भी होना चाहिए यानी जो मुसलमान पागल, हिंदोस्तान के पागलख़ानों में हैं उन्हें पाकिस्तान पहुंचा दिया जाये और जो हिंदू और सिख, पाकिस्तान के पागलख़ानों में हैं उन्हें हिंदोस्तान के हवाले कर दिया जाये। Quelques années après la Partition, le Pakistan et l’Inde eurent l’idée de procéder à l’échange de leurs fous, comme ils l’avaient fait pour le droit commun. C’est-à-dire de transférer au Pakistan les fous musulmans internés en Inde et d’envoyer en Inde les Hindous et les Sikhs des asiles pakistanais.
मालूम नहीं ये बात माक़ूल थी या ग़ैरमाक़ूल, बहरहाल दानिशमंदों के फ़ैसले के मुताबिक़ इधर उधर ऊंची सतह की कांफ्रेंसें हुईं और बिलआख़िर एक दिन पागलों के तबादले के लिए मुक़र्रर हो गया। अच्छी तरह छानबीन की गई। वो मुसलमान पागल जिनके लवाहिक़ीन हिंदोस्तान ही में थे, वहीं रहने दिए गए थे। जो बाक़ी थे, उनको सरहद पर रवाना कर दिया गया। यहां पाकिस्तान में चूँकि क़रीब-क़रीब तमाम हिंदू-सिख जा चुके थे इसीलिए किसी को रखने रखाने का सवाल ही न पैदा हुआ। जितने हिंदू-सिख पागल थे सबके सब पुलिस की हिफ़ाज़त में बॉर्डर पर पहुंचा दिए गए। Difficile de dire si c’était raisonnable ou déraisonnable. En tout cas, conformément à la décision de personnalités avisées, des conférences furent organisées à très haut niveau dans chaque pays et pour finir, on fixa le jour de l’échange des fous. On procéda à de méticuleuses enquêtes préliminaires. Côté indien, les fous musulmans dont la famille était en Inde furent laissés sur place. Les autres furent conduits à la frontière. Ici au Pakistan, puisque pratiquement tous les Hindous et les Sikhs étaient partis, la question ne se posa pas : tous les fous hindous et sikhs furent envoyés à la frontière sous protection policière.
उधर का मालूम नहीं, लेकिन इधर लाहौर के पागलखाने में जब इस तबादले की ख़बर पहुंची तो बड़ी दिलचस्प चेमिगोईयां होने लगीं। एक मुसलमान पागल जो बारह बरस से हर रोज़ बाक़ायदगी के साथ ‘ज़मींदार’ पढ़ता था, उससे जब उसके एक दोस्त ने पूछा, “मौलबी साब! ये पाकिस्तान क्या होता है?” तो उसने बड़े ग़ौर-ओ-फ़िक्र के बाद जवाब दिया, “हिंदोस्तान में एक ऐसी जगह है जहां उस्तरे बनते हैं।” Pour l’Inde on ne sait pas, mais ici, quand la nouvelle arriva à l’asile de Lahore, elle fit l’objet de conversations animées. Quand l’un de ses amis demanda à un fou musulman, lecteur régulier depuis douze ans du journal Zamindar : « M’sieur le Moula, c’est quoi, le Pakistan ? », il entendit son interlocuteur lui répondre après mûre réflexion : « Un endroit en Inde où on fabrique des rasoirs. »
ये जवाब सुन कर उसका दोस्त मुतमइन हो गया। Cette réponse lui convint.
इसी तरह एक सिख पागल ने एक दूसरे सिख पागल से पूछ, “सरदार जी हमें हिंदोस्तान क्यों भेजा जा रहा है… हमें तो वहां की बोली नहीं आती।” De même, un fou sikh demanda à un autre fou sikh : « Chef, pourquoi on nous envoie en Inde ? On parle pas la langue. »
दूसरा मुस्कुराया, “मुझे तो हिंदोस्तोड़ों की बोली आती है… हिंदोस्तानी बड़े शैतानी, अकड़-अकड़ फिरते हैं।” L’autre sourit : « Je la connais, moi, la langue des marchindous1 : les Indiens, c’est des grands Satans qui passent leur temps à se pavaner en faisant les fiers. »
एक दिन नहाते नहाते एक मुसलमान पागल ने पाकिस्तान ज़िंदाबाद का नारा इस ज़ोर से बुलंद किया कि फ़र्श पर फिसल कर गिरा और बेहोश हो गया। Un jour, un fou musulman qui faisait sa toilette cria : « Vive le Pakistan ! » si fort qu’il glissa et s’assomma en tombant sur le sol.
अख़्बारों से कुछ पता नहीं चलता था और पहरेदार सिपाही अनपढ़ और जाहिल थे। उनकी गुफ़्तुगूओं से भी वो कोई नतीजा बरामद नहीं कर सकते थे। उनको सिर्फ़ इतना मालूम था कि एक आदमी मोहम्मद अली जिन्ना है जिसको क़ाइद-ए-आज़म कहते हैं। उसने मुसलमानों के लिए एक अलाहिदा मुल्क बनाया है जिसका नाम पाकिस्तान है… ये कहाँ है, उसका महल-ए-वक़ूअ क्या है, उसके मुतअल्लिक़ वो कुछ नहीं जानते थे। यही वजह है कि पागलख़ाने में वो सब पागल जिनका दिमाग़ पूरी तरह माऊफ़ नहीं हुआ था, इस मुख़समे में गिरफ़्तार थे कि वो पाकिस्तान में हैं या हिंदोस्तान में… अगर हिंदोस्तान में हैं तो पाकिस्तान कहाँ है! अगर वो पाकिस्तान में हैं तो ये कैसे हो सकता है कि वो कुछ अर्से पहले यहीं रहते हुए भी हिंदोस्तान में थे! Il y avait aussi des fous qui n’étaient pas fous. La plupart d’entre eux étaient des assassins que leur famille avait fait interner moyennant finances pour les sauver de la potence. Ceux-là comprenaient vaguement pourquoi l’Inde avait été « partitionnée » et ce qu’était le Pakistan. Mais ils ne savaient pas au juste ce qui se tramait. Il n’y avait rien dans les journaux, et les gardiens étaient des ignares, des illettrés. Ça ne servait à rien de parler avec eux. Tout ce qu’ils savaient, c’est qu’on appelait Qaïd-e-Azam un certain Muhammad Ali Jinnah. Il avait créé pour les Musulmans un pays séparé, appelé Pakistan. Où était ce pays, en quelles circonstances il avait été créé, ils n’en avaient aucune idée. C’est pourquoi dans l’asile, il était impossible aux fous qui n’avaient pas complétement perdu la raison de savoir s’ils étaient en Inde ou au Pakistan. S’ils étaient en Inde, alors où était le Pakistan ? Et s’ils étaient au Pakistan, comment se faisait-il que peu auparavant ils se trouvaient encore en Inde ?
एक पागल तो पाकिस्तान और हिंदोस्तान और हिंदोस्तान और पाकिस्तान के चक्कर में कुछ ऐसा गिरफ़्तार हुआ कि और ज़्यादा पागल हो गया, झाड़ू देते एक दिन दरख़्त पर चढ़ गया और टहनी पर बैठ कर दो घंटे मुसलसल तक़रीर करता रहा जो पाकिस्तान और हिंदोस्तान के नाज़ुक मसले पर थी। सिपाहियों ने उसे नीचे उतरने को कहा तो वो और ऊपर चढ़ गया। डराया धमकाया गया तो उसने कहा, “मैं हिंदोस्तान में रहना चाहता हूँ न पाकिस्तान में… मैं इस दरख़्त पर ही रहूँगा।” Un fou se trouva tellement emberlificoté dans toutes ces histoires de Pakistan et d’Inde, d’Inde et de Pakistan qu’il devint encore plus fou. Un jour qu’il balayait, il grimpa dans un arbre, s’assit sur une branche et pendant deux heures discourut sans discontinuer sur la délicate question de l’Inde et du Pakistan. Les gardiens lui enjoignirent de descendre, et il monta encore plus haut. Ils cherchèrent à lui faire peur, le menacèrent, mais lui : « Je ne veux vivre ni en Inde, ni au Pakistan, dit-il, je resterai sur cet arbre. »
बड़ी मुश्किलों के बाद जब उसका दौरा सर्द पड़ा तो वो नीचे उतरा और अपने हिंदू-सिख दोस्तों से गले मिल मिल कर रोने लगा। इस ख़याल से उसका दिल भर आया था कि वो उसे छोड़ कर हिंदोस्तान चले जाऐंगे। Quand on l’eut calmé à grand-peine, il descendit et embrassa en pleurant ses amis sikhs et hindous. Il avait le cœur gros à l’idée qu’ils allaient le quitter pour partir en Inde.
एक एम.एससी. पास रेडियो इंजिनियर में जो मुसलमान था और दूसरे पागलों से बिल्कुल अलग थलग, बाग़ की एक ख़ास रविश पर, सारा दिन ख़ामोश टहलता रहता था, ये तब्दीली नुमूदार हुई कि उसने तमाम कपड़े उतार कर दफ़अदार के हवाले कर दिए और नंग-धड़ंग सारे बाग़ में चलना फिरना शुरू कर दिया। On observa, chez un ingénieur radio musulman qui avait une maîtrise de sciences et passait ses journées à faire les cent pas dans une allée du jardin à l’écart des autres fous, un brusque changement de comportement : il se déshabilla complétement, confia tous ses vêtements au gardien-chef et se mit à courir tout nu dans le jardin.
चैनयूट के एक मोटे मुसलमान पागल ने जो मुस्लिम लीग का सरगर्म कारकुन रह चुका था और दिन में पंद्रह सौ मर्तबा नहाया करता था, यकलख़्त ये आदत तर्क कर दी। उसका नाम मोहम्मद अली था। चुनांचे उसने एक दिन अपने जंगले में ऐलान कर दिया कि वो क़ाइद-ए-आज़म मोहम्मद अली जिन्ना है। उसकी देखा देखी एक सिख पागल मास्टर तारा सिंह बन गया। क़रीब था कि इस जंगले में ख़ूनख़राबा हो जाये मगर दोनों को ख़तरनाक पागल क़रार दे कर अलाहिदा अलाहिदा बंद कर दिया गया। Un gros fou musulman de Chiniot qui avait été un ardent militant de la Ligue musulmane et qui se lavait une quinzaine de fois par jour se déprit soudain de cette habitude. Il s’appelait Muhammad Ah. En vertu de cela, il annonça un jour dans son secteur de l’asile qu’il était le Qaïd-e-Azam Muhammad Ali Jinnah. À ces mots, un fou sikh déclara être Master Tara Singh. On n’était pas loin d’un bain de sang dans ce secteur de l’asile, mais les deux fous furent déclarés dangereux et enfermés dans des cellules séparées.
लाहौर का एक नौजवान हिंदू वकील था जो मोहब्बत में नाकाम हो कर पागल हो गया था। जब उसने सुना कि अमृतसर हिंदोस्तान में चला गया है तो उसे बहुत दुख हुआ। उसी शहर की एक हिंदू लड़की से उसे मोहब्बत हुई थी। गो उसने उस वकील को ठुकरा दिया था, मगर दीवानगी की हालत में भी वो उसको नहीं भूला था। चुनांचे वो उन तमाम हिंदू और मुस्लिम लीडरों को गालियां देता था जिन्होंने मिल मिला कर हिंदोस्तान के दो टुकड़े कर दिए, उसकी महबूबा हिंदुस्तानी बन गई और वो पाकिस्तानी। Il y avait un jeune avocat hindou de Lahore qui était devenu fou après un chagrin d’amour. Quand il apprit qu’Amritsar était désormais indienne, il eut beaucoup de peine. Il était amoureux d’une hindoue de cette ville. Certes elle l’avait envoyé promener, mais dans sa folie, il ne l’avait pas oubliée. Et il ne tarissait pas d’insultes envers les leaders musulmans qui avaient provoqué la division de l’Inde. Voilà que sa chérie se retrouvait indienne et lui, pakistanais.
जब तबादले की बात शुरू हुई तो वकील को कई पागलों ने समझाया कि वो दिल बुरा न करे, उसको हिंदोस्तान भेज दिया जाएगा। उस हिंदोस्तान में जहां उसकी महबूबा रहती है। मगर वो लाहौर छोड़ना नहीं चाहता था इसलिए कि उसका ख़याल था कि अमृतसर में उसकी प्रैक्टिस नहीं चलेगी। Quand on commença à parler de l’échange, d’autres fous dirent à cet avocat de ne plus se désespérer : on allait le transférer en Inde – cette Inde où vivait sa chérie. Mais lui, il ne voulait pas quitter Lahore, parce qu’à Amritsar, côté professionnel, ça ne marcherait pas.
यूरोपियन वार्ड में ऐंगलो इंडियन पागल थे। उनको जब मालूम हुआ कि हिंदोस्तान को आज़ाद कर के अंग्रेज़ चले गए हैं तो उनको बहुत सदमा हुआ। वो छुपछुप कर घंटों आपस में इस अहम मसले पर गुफ़्तुगू करते रहते कि पागलख़ाने में अब उनकी हैसियत किस क़िस्म की होगी। यूरोपियन वार्ड रहेगा या उड़ा दिया जाएगा। ब्रेकफास्ट मिला करेगा या नहीं। क्या उन्हें डबल रोटी के बजाय ब्लडी इंडियन चपाती तो ज़हर मार नहीं करना पड़ेगी। Dans le secteur européen, il y avait deux Anglo-indiens. Quand ils apprirent que les Britanniques avaient accordé l’indépendance à l’Inde et avaient quitté le pays, ils furent très malheureux. Des heures durant ils discutèrent à voix basse de leur futur statut dans l’asile. Maintiendrait-on ou non un secteur européen ? Leur servirait-on encore un petit déjeuner avec du pain ou allait-on les empoisonner avec d’infâmes galettes indiennes ?
एक सिख था जिसको पागलखाने में दाख़िल हुए पंद्रह बरस हो चुके थे। हर वक़्त उसकी ज़बान से ये अजीब-ओ-ग़रीब अल्फ़ाज़ सुनने में आते थे, “ओपड़ दी गुड़ गुड़ दी अनैक्स दी बे ध्याना दी मंग दी दाल उफ़ दी लालटैन।” देखता था रात को। पहरेदारों का ये कहना था कि पंद्रह बरस के तवील अर्से में वो एक लहज़े के लिए भी नहीं सोया। लेटा भी नहीं था। अलबत्ता कभी कभी किसी दीवार के साथ टेक लगा लेता था। हर वक़्त खड़ा रहने से उसके पांव सूज गए थे। पिंडलियां भी फूल गई थीं, मगर उस जिस्मानी तकलीफ़ के बावजूद लेट कर आराम नहीं करता था। हिंदोस्तान, पाकिस्तान और पागलों के तबादले के मुतअल्लिक़ जब कभी पागलखाने में गुफ़्तुगू होती थी वो ग़ौर से सुनता था। कोई उससे पूछता था कि उसका क्या ख़याल है तो वो बड़ी संजीदगी से जवाब देता, “ओपड़ दी गुड़ गुड़ दी अनैक्स दी बे ध्याना दी मंग दी वाल ऑफ़ दी पाकिस्तान गर्वनमैंट।” Il y avait un fou sikh qui était interné depuis quinze ans. Il proférait d’étranges paroles : « Soja of la tôle del idiot del annexe del susucre là-hyaut ». Il ne fermait jamais l’œil, ni la nuit ni le jour. D’après les gardiens, il n’avait pas dormi une seconde en quinze ans. Il ne se couchait pas non plus. Il lui arrivait seulement de s’adosser à un mur. À cause de ça, il avait les pieds enflés. Quand on discutait à l’asile de l’Inde et du Pakistan et de l’échange des fous, il écoutait attentivement. Quand on lui demandait ce qu’il en pensait, il répondait gravement : « Soja of le gouvernement du Pakistan del idiot del annexe del susucre là-hyaut. »
लेकिन बाद में “ऑफ़ दी पाकिस्तान गर्वनमैंट” की जगह “ऑफ़ दी टोबा टेक सिंह गर्वनमैंट” ने ले ली और उसने दूसरे पागलों से पूछना शुरू किया कि टोबाटेक सिंह कहाँ है, जहां का वो रहने वाला है। लेकिन किसी को भी मालूम नहीं था कि वो पाकिस्तान में है या हिंदोस्तान में। जो बताने की कोशिश करते थे, ख़ुद इस उलझाव में गिरफ़्तार हो जाते थे कि सियालकोट पहले हिंदोस्तान में होता था पर अब सुना है कि पाकिस्तान में है। क्या पता है कि लाहौर जो अब पाकिस्तान में है कल हिंदोस्तान में चला जाये या सारा हिंदोस्तान ही पाकिस्तान बन जाये और ये भी कौन सीने पर हाथ रख कर कह सकता था कि हिंदोस्तान और पाकिस्तान दोनों किसी दिन सिरे से ग़ायब ही हो जाएं। Plus tard, « of le gouvernement du Pakistan » devint « of le gouvernement de Toba Tek Singh », et il commença à demander aux autres fous où était Toba Tek Singh, dans quel pays. Mais aucun d’eux ne savait si c’était en Inde ou au Pakistan. Ils essayaient de s’y retrouver. Ils s’embrouillaient, parce que Sialkot, qui avait d’abord été attribuée à l’Inde, se retrouvait maintenant au Pakistan. Allez donc savoir si Lahore, aujourd’hui au Pakistan, ne passerait pas à l’Inde demain ! Ou si toute l’Inde n’allait pas au bout du compte faire partie du Pakistan. D’ailleurs qui aurait pu, la main sur le cœur, affirmer que l’Inde et le Pakistan n’allaient pas tous les deux être rayés de la carte ?
उस सिख पागल के केस छिदरे हो कर बहुत मुख़्तसर रह गए थे। चूँकि बहुत कम नहाता था, इसलिए दाढ़ी और सर के बाल आपस में जम गए थे, जिसके बाइस उसकी शक्ल बड़ी भयानक हो गई थी। मगर आदमी बेज़रर था। पंद्रह बरसों में उसने कभी किसी से झगड़ा फ़साद नहीं किया था। पागलखाने के जो पुराने मुलाज़िम थे, वो उसके मुतअल्लिक़ जानते थे कि टोबाटेक सिंह में उसकी कई ज़मीनें थीं। अच्छा खाता-पीता ज़मींदार था कि अचानक दिमाग़ उलट गया। उसके रिश्तेदार लोहे की मोटी-मोटी ज़ंजीरों में उसे बांध कर लाए और पागलखाने में दाख़िल करा गए। Ce fou sikh avait maintenant les cheveux clairsemés et tout poisseux, et comme il ne se lavait pas souvent, ils s’étaient mêlés à sa barbe, ce qui lui donnait un air inquiétant. L’homme, pourtant, était inoffensif. En quinze ans, il ne s’était bagarré avec personne. Tout ce que savaient de lui les plus anciens employés de l’asile, c’est qu’il possédait des terres à Toba Tek Singh. C’était un propriétaire prospère, qui avait subitement perdu la raison. Des parents l’avaient amené, entravé de lourdes chaînes, et l’avaient fait admettre à l’asile.
महीने में एक बार मुलाक़ात के लिए ये लोग आते थे और उसकी ख़ैर-ख़ैरियत दरयाफ़्त कर के चले जाते थे। एक मुद्दत तक ये सिलसिला जारी रहा। पर जब पाकिस्तान, हिंदोस्तान की गड़बड़ शुरू हुई तो उनका आना बंद हो गया। Ils venaient le voir une fois par mois, s’enquéraient de sa santé et repartaient. Leurs visites continuèrent quelque temps. Mais elles cessèrent avec le début des troubles intercommunautaires.
उसका नाम बिशन सिंह था मगर उसे टोबाटेक सिंह कहते थे। उसको ये क़तअन मालूम नहीं था कि दिन कौन सा है, महीना कौन सा है या कितने साल बीत चुके हैं। लेकिन हर महीने जब उसके अ’ज़ीज़-ओ-अका़रिब उससे मिलने के लिए आते थे तो उसे अपने आप पता चल जाता था। चुनांचे वो दफ़अदार से कहता कि उसकी मुलाक़ात आ रही है। उस दिन वो अच्छी तरह नहाता, बदन पर ख़ूब साबुन घिसता और सर में तेल लगा कर कंघा करता, अपने कपड़े जो वो कभी इस्तेमाल नहीं करता था, निकलवा के पहनता और यूं सज कर मिलने वालों के पास जाता। वो उससे कुछ पूछते तो वो ख़ामोश रहता या कभी कभार “ऊपर दी गुड़ गुड़ दी अनैक्स दी बे ध्याना दी मंग दी वाल ऑफ़ दी लालटैन” कह देता। Son nom était Bishan Singh, mais tout le monde l’appelait Toba Tek Singh. Il ne savait jamais quel jour on était ; ni quel mois. Ni combien d’années avaient passé. Mais chaque mois, il avait la prescience de la venue des siens. Il disait au gardien-chef qu’il allait avoir de la visite. Ce jour-là, il se lavait soigneusement, se savonnait tout le corps, huilait ses cheveux et les peignait. Il se faisait sortir des habits qu’il ne portait jamais autrement, et il les mettait pour recevoir ses visiteurs. Quand ces derniers lui posaient une question, il restait silencieux, ou répondait parfois : « Soja of la tôle del idiot del annexe del susucre là-hyaut. »
उसकी एक लड़की थी जो हर महीने एक उंगली बढ़ती-बढ़ती पंद्रह बरसों में जवान हो गई थी। बिशन सिंह उसको पहचानता ही नहीं था। वो बच्ची थी जब भी अपने बाप को देख कर रोती थी, जवान हुई तब भी उसकी आँखों से आँसू बहते थे। Il avait une fille, qui avait grandi, depuis le temps, et qui était à présent une jeune fille de quinze ans. Bishan Singh ne la reconnaissait pas. Chaque fois qu’elle voyait son père, quand elle était petite, elle pleurait, et même maintenant qu’elle était une jeune fille, des larmes lui venaient aux yeux.
पाकिस्तान और हिंदोस्तान का क़िस्सा शुरू हुआ तो उसने दूसरे पागलों से पूछना शुरू किया कि टोबाटेक सिंह कहाँ है। जब इत्मिनानबख़्श जवाब न मिला तो उसकी कुरेद दिन-ब-दिन बढ़ती गई। अब मुलाक़ात भी नहीं आती थी। पहले तो उसे अपने आप पता चल जाता था कि मिलने वाले आ रहे हैं, पर अब जैसे उसके दिल की आवाज़ भी बंद हो गई थी जो उसे उनकी आमद की ख़बर दे दिया करती थी। Quand ces histoires d’Inde et de Pakistan commencèrent, Bishan Singh se mit à demander aux autres fous où était Toba Tek Singh. Comme il n’obtenait pas de réponse sûre, sa curiosité augmentait de jour en jour. Maintenant, il ne recevait même plus de visite. Auparavant, il avait le pressentiment de la venue de ses proches ; désormais, sa voix intérieure ne lui annonçait plus rien.
उसकी बड़ी ख़्वाहिश थी कि वो लोग आएं जो उससे हमदर्दी का इज़हार करते थे और उसके लिए फल, मिठाईयां और कपड़े लाते थे। वो अगर उनसे पूछता कि टोबाटेक सिंह कहाँ है, तो वो उसे यक़ीनन बता देते कि पाकिस्तान में है या हिंदोस्तान में क्योंकि उसका ख़याल था कि वो टोबाटेक सिंह ही से आते हैं, जहां उसकी ज़मीनें हैं। Il regrettait les visites des siens, leurs témoignages d’affection, les fruits, les friandises et les habits qu’ils lui apportaient. S’il leur avait demandé où était Toba Tek Singh, ils lui auraient sûrement dit si c’était en Inde ou au Pakistan, parce que, se disait-il, c’est justement de Toba Tek Singh qu’ils venaient, où il avait ses terres.
पागलख़ाने में एक पागल ऐसा भी था जो ख़ुद को ख़ुदा कहता था। उससे जब एक रोज़ बिशन सिंह ने पूछा कि टोबाटेक सिंह पाकिस्तान में है या हिंदोस्तान में तो उसने हस्ब-ए-आदत क़हक़हा लगाया और कहा, वो पाकिस्तान में है न हिंदोस्तान में। इसलिए कि हमने अभी तक हुक्म नहीं दिया। À l’asile, il y avait un fou qui prétendait être Dieu. Lorsqu’un jour Bishan Singh lui demanda si Toba Tek Singh était en Inde ou au Pakistan, il répondit avec son gros rire habituel : « Ni en Inde ni au Pakistan, pour la bonne et simple raison que je n’ai pas encore donné d’ordre à ce sujet. »
बिशन सिंह ने उस ख़ुदा से कई मर्तबा मिन्नत-समाजत से कहा कि वो हुक्म देदे ताकि झंझट ख़त्म हो, मगर वो बहुत मसरूफ़ था इसलिए कि उसे और बेशुमार हुक्म देने थे। एक दिन तंग आ कर वो उस पर बरस पड़ा, “ओपड़ दी गुड़ गुड़ दी अनैक्स दी बे ध्याना दी मंग दी दाल ऑफ़ वाहे गुरू जी दा ख़ालिसा ऐंड वाहे गूरूजी की फ़तह… जो बोले सो निहाल, सत सिरी अकाल।” Ce Dieu, Bishan Singh le supplia souvent d’ordonner la résolution de ce problème, mais il était très occupé, car il avait d’autres ordres, innombrables, à donner. Un jour, excédé, Bishan Singh explosa : « Soja of vive l’armée des Purs du Gurz et vive la victoire du Gurz del idiot del annexe del susucre là-hyaut. »
उसका शायद ये मतलब था कि तुम मुसलमान के ख़ुदा हो… सिखों के ख़ुदा होते तो ज़रूर मेरी सुनते। Ce qui voulait peut-être dire : « Tu es le Dieu des Musulmans. Si tu étais le Dieu des Sikhs, à coup sûr tu m’entendrais. »
तबादले से कुछ दिन पहले टोबाटेक सिंह का एक मुसलमान जो उसका दोस्त था, मुलाक़ात के लिए आया। पहले वो कभी नहीं आया था। जब बिशन सिंह ने उसे देखा तो एक तरफ़ हट गया और वापस जाने लगा, मगर सिपाहियों ने उसे रोका, “ये तुम से मिलने आया है… तुम्हारा दोस्त फ़ज़लदीन है।” Quelques jours avant l’échange, un Musulman de Toba Tek Singh qui était l’un de ses vieux amis vint lui rendre visite. Il n’était jamais venu auparavant. Quand Bishan Singh le vit, il voulut tourner les talons, mais les gardiens l’en empêchèrent : « Il est venu exprès pour te rencontrer. C’est ton ami Fazal Din. »
बिशन सिंह ने फ़ज़लदीन को एक नज़र देखा और कुछ बड़बड़ाने लगा। फ़ज़लदीन ने आगे बढ़ कर उसके कंधे पर हाथ रखा, “मैं बहुत दिनों से सोच रहा था कि तुम से मिलूं लेकिन फ़ुर्सत ही न मिली… तुम्हारे सब आदमी ख़ैरियत से हिंदोस्तान चले गए… मुझसे जितनी मदद हो सकी, मैंने की… तुम्हारी बेटी रूप कौर…” Bishan Singh jeta un regard sur Fazal Din et marmonna quelque chose. Fazal Din s’avança et lui mit la main sur l’épaule. « Ça fait des jours que je voulais venir te voir, mais je n’ai pas eu l’occasion. Tout ton monde est arrivé en Inde sain et sauf. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour les aider. Roop Kaur, ta fille… »
वो कुछ कहते कहते रुक गया। बिशन सिंह कुछ याद करने लगा, Fazal Din s’interrompit. Bishan Singh se souvenait.
“बेटी रूप कौर!” « Ma fille. Roop Kaur. »
फ़ज़लदीन ने रुक रुक कर कहा, “हाँ… वो… वो भी ठीक ठाक है… उनके साथ ही चली गई।” Fazal Din reprit : « Oui… Elle… Elle aussi, elle va bien. Elle est partie avec eux ».
बिशन सिंह ख़ामोश रहा। फ़ज़लदीन ने कहना शुरू किया, उन्होंने मुझसे कहा था कि तुम्हारी ख़ैर ख़ैरियत पूछता रहूं… अब मैंने सुना है कि तुम हिंदोस्तान जा रहे हो… भाई बलबीर सिंह और भाई वधावा सिंह से मेरा सलाम कहना… और बहन अमृत कौर से भी… “भाई बलबीर से कहना फ़ज़लदीन राज़ी ख़ुशी है… दो भूरी भैंसें जो वो छोड़ गए थे, उनमें से एक ने कट्टा दिया है और दूसरी के कट्टी हुई थी पर वो छः दिन की हो के मर गई… और मेरे लायक़ जो ख़िदमत हो कहना, मैं हर वक़्त तैयार हूँ… और ये तुम्हारे लिए थोड़े से मरोंडे लाया हूँ।” Bishan Singh resta silencieux. Fazal Din poursuivit : « Ils m’ont dit de prendre de tes nouvelles. Maintenant, j’ai entendu dire que tu allais partir pour l’Inde. Salue pour moi mes frères Balbir Singh et Vadhva Singh. Et aussi ma sœur Amrit Kaur. Dis à mon frère Balbir Singh que Fazal Din va bien. La bufflesse brune qu’il avait laissée a eu un veau ; l’autre a eu une génisse, mais elle est morte au bout de six jours. Et dis-leur que si je peux leur rendre service, ça sera avec plaisir, quand ils veulent. Et toi, je t’ai apporté un peu de riz soufflé. »
बिशन सिंह ने मरोंडों की पोटली ले कर पास खड़े सिपाही के हवाले कर दी और फ़ज़लदीन से पूछा, “टोबाटेक सिंह कहाँ है?” Bishan Singh prit le paquet de riz soufflé, le confia au gardien qui se tenait là et demanda à Fazal Din : « Où est Toba Tek Singh ? »
फ़ज़लदीन ने क़दरे हैरत से कहा, “कहाँ है… वहीं है जहां था।” « Toba Tek Singh ? s’étonna Fazal Din, c’est où ? Ben, toujours pareil. »
बिशन सिंह ने फिर पूछा, “पाकिस्तान में या हिंदोस्तान में?” « En Inde ou au Pakistan ? » précisa Bishan Singh.
“हिंदोस्तान में… नहीं नहीं, पाकिस्तान में।” फ़ज़लदीन बौखला सा गया। बिशन सिंह बड़बड़ाता हुआ चला गया, “ओपड़ दी गुड़ गुड़ दी अनैक्स दी बे ध्याना दी मंग दी दाल ऑफ़ पाकिस्तान ऐंड हिंदोस्तान आफ़ दी दुरफ़टे मुँह।” « En Inde. Non, au Pakistan », s’embrouilla Fazal Din. Bishan Singh partit en marmonnant : « Soja of l’Inde et le Pakistan of el zuberbe gueule del idiot del annexe del susucre là-hyaut. »
तबादले की तैयारियां मुकम्मल हो चुकी थीं। इधर से उधर और उधर से इधर आने वाले पागलों की फ़हरिस्तें पहुंच गई थीं और तबादले का दिन भी मुक़र्रर हो चुका था। सख़्त सर्दियां थीं, जब लाहौर के पागलखाने से हिंदू-सिख पागलों से भरी हुई लारियां पुलिस के मुहाफ़िज़ दस्ते के साथ रवाना हुईं। मुतअल्लिक़ा अफ़सर भी हमराह थे। वाघा के बॉर्डर पर तरफ़ैन के सुपरिन्टेन्डेन्ट एक दूसरे से मिले और इब्तिदाई कार्रवाई ख़त्म होने के बाद तबादला शुरू हो गया जो रात भर जारी रहा। Tout était prêt pour le transfert. On s’était communiqué de part et d’autre les listes de fous et la date de l’échange avait été fixée. Il faisait très froid le jour où des camions chargés de fous quittèrent l’asile de Lahore sous escorte policière. Les officiers responsables de l’opération étaient aussi du voyage. À la frontière, à Wahgah, les deux préfets de police se rencontrèrent et, une fois les formalités initiales accomplies, l’échange commença et dura toute la nuit.
पागलों को लारियों से निकालना और उनको दूसरे अफ़सरों के हवाले करना बड़ा कठिन काम था। बा’ज़ तो बाहर निकलते ही नहीं थे। जो निकलने पर रज़ामंद हुए थे, उनको सँभालना मुश्किल हो जाता था क्योंकि इधर-उधर भाग उठते थे, जो नंगे थे, उनको कपड़े पहनाए जाते वो फाड़ कर अपने तन से जुदा कर देते। कोई गालियां बक रहा है। कोई गा रहा है। आपस में लड़ झगड़ रहे हैं। रो रहे हैं, बिलक रहे हैं। कान पड़ी आवाज़ सुनाई नहीं देती थी… Faire descendre les fous des camions et les remettre aux officiers d’en face s’avéra une tâche particulièrement compliquée. Certains fous ne voulaient pas descendre. Ceux qui acceptaient, il était difficile de les contrôler, parce qu’ils partaient en courant dans toutes les directions. Et ceux qui étaient nus déchiraient les vêtements qu’on leur mettait et finissaient par les arracher. Il y en avait qui lançaient des insultes à la cantonade, d’autres qui chantaient. Ça bataillait, ça pleurait, ça discutaillait. On ne s’entendait plus.
पागल औरतों का शोर-ओ-गोगा अलग था और सर्दी इतनी कड़ाके की थी कि दाँत से दाँत बज रहे थे। Le tumulte des femmes aussi, c’était quelque chose ! Et il faisait si froid qu’on claquait des dents.
पागलों की अक्सरियत इस तबादले के हक़ में नहीं थी, इसलिए कि उनकी समझ में नहीं आता था कि उन्हें अपनी जगह से उखाड़ कर यहां फेंका जा रहा है। वो चंद जो कुछ सोच समझ सकते थे, पाकिस्तान ज़िंदाबाद और पाकिस्तान मुर्दाबाद के नारे लगा रहे थे। दो तीन मर्तबा फ़साद होते होते बचा क्योंकि बा’ज़ मुसलमानों और सिखों को ये नारा सुन कर तैश आ गया था। La plupart des fous refusaient le principe même de cet échange, parce qu’ils ne comprenaient pas pourquoi on les avait forcés à partir pour les expédier Dieu sait où. Mais certains, qui avaient réfléchi, s’étaient mis à crier : « Vive le Pakistan ! » À plusieurs reprises, on frôla l’émeute, parce qu’entendre ce slogan rendit furieux les Sikhs et les Hindous.
जब बिशन सिंह की बारी आई और वाघा के उस पार मुतअल्लिक़ा अफ़सर उसका नाम रजिस्टर में दर्ज करने लगा तो उसने पूछा, “टोबाटेक सिंह कहाँ है… पाकिस्तान में या हिंदोस्तान में?” Quand ce fut le tour de Bishan Singh et qu’un responsable indien entreprit d’inscrire son nom sur le registre, il demanda : « Où est Toba Tek Singh ? En Inde ou au Pakistan ?
मुतअल्लिक़ा अफ़सर हंसा, “पाकिस्तान में।” « Au Pakistan », se moqua l’officier.
ये सुन कर बिशन सिंह उछल कर एक तरफ़ हटा और दौड़ कर अपने बाक़ी-मांदा साथियों के पास पहुंच गया। पाकिस्तानी सिपाहियों ने उसे पकड़ लिया और दूसरी तरफ़ ले जाने लगे, मगर उसने चलने से इनकार कर दिय,: “टोबाटेक सिंह यहां है…” और ज़ोर ज़ोर से चिल्लाने लगा, “ओपड़ दी गुड़ गुड़ दी अनैक्स दी बे ध्याना दी मंग दी दाल ऑफ़ टोबाटेक सिंह ऐंड पाकिस्तान।” À ces mots, Bishan bondit et se précipita vers ceux qui attendaient encore leur tour. Des soldats pakistanais l’attrapèrent et essayèrent de le renvoyer de l’autre côté, mais il résista. « Toba Tek Singh, c’est ici ! » Il se débattait furieusement. « Soja of Toha Tek Singh et du Pakistan del idiot del annexe del susucre là-hyaut. »
उसे बहुत समझाया गया कि देखो अब टोबाटेक सिंह हिंदोस्तान में चला गया है… अगर नहीं गया तो उसे फ़ौरन वहां भेज दिया जाएगा, मगर वो न माना। जब उसको ज़बरदस्ती दूसरी तरफ़ ले जाने की कोशिश की गई तो वो दरमियान में एक जगह इस अंदाज़ में अपनी सूजी हुई टांगों पर खड़ा हो गया जैसे अब उसे कोई ताक़त वहां से नहीं हिला सकेगी। On essaya bien de le persuader que Toba Tek Singh était désormais en Inde, et que si elle n’y était pas encore, on l’y enverrait bientôt, mais il ne voulut rien savoir. Quand on essaya de l’emmener de force de l’autre côté, il alla se réfugier dans un coin du no man’s land et s’y planta, comme si aucune force ne pourrait jamais l’en déloger.
आदमी चूँकि बेज़रर था इसलिए उससे मज़ीद ज़बरदस्ती न की गई। उसको वहीं खड़ा रहने दिया गया और तबादले का बाक़ी काम होता रहा। सूरज निकलने से पहले साकित-ओ-सामित बिशन सिंह के हलक़ से एक फ़लक-शिगाफ़ चीख़ निकली… इधर उधर से कई अफ़सर दौड़े आए और देखा कि वो आदमी जो पंद्रह बरस तक दिन-रात अपनी टांगों पर खड़ा रहा था, औंधे मुँह लेटा है। उधर ख़ारदार तारों के पीछे हिंदोस्तान था… इधर वैसे ही तारों के पीछे पाकिस्तान। दरमियान में ज़मीन के उस टुकड़े पर जिसका कोई नाम नहीं था, टोबाटेक सिंह पड़ा था। Comme c’était un être inoffensif, on n’insista pas, on le laissa tranquille et on se remit à l’ouvrage. Avant le lever du soleil Bishan Singh, qui avait été jusque-là silencieux, poussa un cri à déchirer le ciel. De part et d’autre, des officiers accoururent et découvrirent que cet homme qui, quinze années durant, s’était tenu debout, était tombé face contre terre. D’un côté, derrière les fils de fer barbelés, c’était l’Inde, et de l’autre, derrière de semblables barbelés, c’était le Pakistan. Sur la bande de terre sans nom qui les séparait gisait Toba Tek Singh.
ٹوبہ ٹیک سنگھ Toba Tek Singh
سعادت حسن منٹو Traduction : Denis Matringe, Siècle 21 n°1, 2002, pp. 34-39
بٹوارے کے دو تین سال بعد پاکستان اور ہندوستان کی حکومتوں کو خیال آیا کہ اخلاقی قیدیوں کی طرح پاگلوں کا تبادلہ بھی ہونا چاہیے یعنی جو مسلمان پاگل، ہندوستان کے پاگل خانوں میں ہیں انھیں پاکستان پہنچا دیا جائے اور جو ہندو اور سکھ، پاکستان کے پاگل خانوں میں ہیں انھیں ہندوستان کے حوالے کردیا جائے۔ Quelques années après la Partition, le Pakistan et l’Inde eurent l’idée de procéder à l’échange de leurs fous, comme ils l’avaient fait pour le droit commun. C’est-à-dire de transférer au Pakistan les fous musulmans internés en Inde et d’envoyer en Inde les Hindous et les Sikhs des asiles pakistanais.
معلوم نہیں یہ بات معقول تھی یا غیر معقول، بہر حال دانش مندوں کے فیصلے کے مطابق ادھر ادھر اونچی سطح کی کانفرنسیں ہوئیں اور بالآخر ایک دن پاگلوں کے تبادلے کے لیے مقرر ہوگیا۔ اچھی طرح چھان بین کی گئی۔ وہ مسلمان پاگل جن کے لواحقین ہندوستان ہی میں تھے، وہیں رہنے دیے گئے تھے۔ جو باقی تھے، ان کو سرحد پر روانہ کردیا گیا۔ یہاں پاکستان میں چونکہ قریب قریب تمام ہندو، سکھ جا چکے تھے اسی لیے کسی کو رکھنے رکھانے کا سوال ہی نہ پیدا ہوا۔ جتنے ہندو، سکھ پاگل تھے سب کے سب پولیس کی حفاظت میں بارڈر پر پہنچا دیے گئے۔ Difficile de dire si c’était raisonnable ou déraisonnable. En tout cas, conformément à la décision de personnalités avisées, des conférences furent organisées à très haut niveau dans chaque pays et pour finir, on fixa le jour de l’échange des fous. On procéda à de méticuleuses enquêtes préliminaires. Côté indien, les fous musulmans dont la famille était en Inde furent laissés sur place. Les autres furent conduits à la frontière. Ici au Pakistan, puisque pratiquement tous les Hindous et les Sikhs étaient partis, la question ne se posa pas : tous les fous hindous et sikhs furent envoyés à la frontière sous protection policière.
ادھر کا معلوم نہیں، لیکن ادھر لاہور کے پاگل خانے میں جب اس تبادلے کی خبر پہنچی تو بڑی دلچسپ چہ میگوئیاں ہونے لگیں۔ ایک مسلمان پاگل جو بارہ برس سے ہر روز باقاعدگی کے ساتھ ’زمیندار‘ پڑھتا تھا، اس سے جب اس کے ایک دوست نے پوچھا، ”مولبی ساب! یہ پاکستان کیا ہوتا ہے؟“ تو اس نے بڑے غور و فکر کے بعد جواب دیا، ”ہندوستان میں ایک ایسی جگہ ہے جہاں استرے بنتے ہیں۔“ Pour l’Inde on ne sait pas, mais ici, quand la nouvelle arriva à l’asile de Lahore, elle fit l’objet de conversations animées. Quand l’un de ses amis demanda à un fou musulman, lecteur régulier depuis douze ans du journal Zamindar : « M’sieur le Moula, c’est quoi, le Pakistan ? », il entendit son interlocuteur lui répondre après mûre réflexion : « Un endroit en Inde où on fabrique des rasoirs. »
یہ جواب سن کر اس کا دوست مطمئن ہوگیا۔ Cette réponse lui convint.
اسی طرح ایک سکھ پاگل نے ایک دوسرے سکھ پاگل سے پوچھا، ”سردار جی ہمیں ہندوستان کیوں بھیجا رہا ہے۔۔۔ ہمیں تو وہاں کی بولی نہیں آتی۔“ De même, un fou sikh demanda à un autre fou sikh : « Chef, pourquoi on nous envoie en Inde ? On parle pas la langue. »
دوسرا مسکرایا، ”مجھے تو ہندوستوڑوں کی بولی آتی ہے۔۔۔ ہندوستانی بڑے شیطانی، اکڑ اکڑ پھرتے ہیں۔“ L’autre sourit : « Je la connais, moi, la langue des marchindous1 : les Indiens, c’est des grands Satans qui passent leur temps à se pavaner en faisant les fiers. »
ایک دن نہاتے نہاتے ایک مسلمان پاگل نے”پاکستان زندہ باد“ کا نعرہ اس زور سے بلند کیا کہ فرش پر پھسل کر گرا اور بے ہوش ہوگیا۔ Un jour, un fou musulman qui faisait sa toilette cria : « Vive le Pakistan ! » si fort qu’il glissa et s’assomma en tombant sur le sol.
بعض پاگل ایسے بھی تھے جو پاگل نہیں تھے۔ ان میں اکثریت ایسے قاتلوں کی تھی جن کے رشتہ داروں نے افسروں کو دے دلا کر، پاگل خانے بھجوا دیا تھا کہ پھانسی کے پھندے سے بچ جائیں۔ یہ کچھ کچھ سمجھتے تھے کہ ہندوستان کیوں تقسیم ہوا ہے اور یہ پاکستان کیا ہے۔ لیکن صحیح واقعات سے وہ بھی خبر تھے۔ اخباروں سے کچھ پتا نہیں چلتا تھا اور پہرہ دار سپاہی ان پڑھ اور جاہل تھے۔ ان کی گفتگوؤں سے بھی وہ کوئی نتیجہ برآمد نہیں کرسکتے تھے۔ ان کو صرف اتنا معلوم تھا کہ ایک آدمی محمد علی جناح ہے جس کو قائداعظم کہتے ہیں۔ اس نے مسلمانوں کے لیے ایک علیحدہ ملک بنایا ہے جس کا نام پاکستان ہے۔۔۔ یہ کہاں ہے، اس کا محل وقوع کیا ہے، اس کے متعلق وہ کچھ نہیں جانتے تھے۔ یہی وجہ ہے کہ پاگل خانے میں وہ سب پاگل جن کا دماغ پوری طرح ماؤف نہیں ہوا تھا، اس مخصمے میں گرفتار تھے کہ وہ پاکستان میں ہیں یا ہندوستان میں۔۔۔ اگرہندوستان میں ہیں تو پاکستان کہاں ہے! اگر وہ پاکستان میں ہیں تو یہ کیسے ہوسکتا ہے کہ وہ کچھ عرصے پہلے یہیں رہتے ہوئے بھی ہندوستان میں تھے! Il y avait aussi des fous qui n’étaient pas fous. La plupart d’entre eux étaient des assassins que leur famille avait fait interner moyennant finances pour les sauver de la potence. Ceux-là comprenaient vaguement pourquoi l’Inde avait été « partitionnée » et ce qu’était le Pakistan. Mais ils ne savaient pas au juste ce qui se tramait. Il n’y avait rien dans les journaux, et les gardiens étaient des ignares, des illettrés. Ça ne servait à rien de parler avec eux. Tout ce qu’ils savaient, c’est qu’on appelait Qaïd-e-Azam un certain Muhammad Ali Jinnah. Il avait créé pour les Musulmans un pays séparé, appelé Pakistan. Où était ce pays, en quelles circonstances il avait été créé, ils n’en avaient aucune idée. C’est pourquoi dans l’asile, il était impossible aux fous qui n’avaient pas complétement perdu la raison de savoir s’ils étaient en Inde ou au Pakistan. S’ils étaient en Inde, alors où était le Pakistan ? Et s’ils étaient au Pakistan, comment se faisait-il que peu auparavant ils se trouvaient encore en Inde ?
ایک پاگل تو پاکستان اور ہندوستان، اور ہندوستان اور پاکستان کے چکر میں کچھ ایسا گرفتار ہوا کہ اور زیادہ پاگل ہوگیا۔ جھاڑو دیتے ایک دن درخت پر چڑھ گیا اور ٹہنی پر بیٹھ کر دو گھنٹے مسلسل تقریر کرتا رہا جو پاکستان اور ہندوستان کے نازک مسئلے پر تھی۔ سپاہیوں نے اسے نیچے اترنے کو کہا تووہ اور اوپر چڑھ گیا۔ ڈرایا دھمکایا گیا تو اس نے کہا، ”میں ہندوستان میں رہنا چاہتا ہوں نہ پاکستان میں۔۔۔ میں اس درخت پر ہی رہوں گا۔“ Un fou se trouva tellement emberlificoté dans toutes ces histoires de Pakistan et d’Inde, d’Inde et de Pakistan qu’il devint encore plus fou. Un jour qu’il balayait, il grimpa dans un arbre, s’assit sur une branche et pendant deux heures discourut sans discontinuer sur la délicate question de l’Inde et du Pakistan. Les gardiens lui enjoignirent de descendre, et il monta encore plus haut. Ils cherchèrent à lui faire peur, le menacèrent, mais lui : « Je ne veux vivre ni en Inde, ni au Pakistan, dit-il, je resterai sur cet arbre. »
بڑی مشکلوں کے بعد جب اس کا دورہ سرد پڑا تو وہ نیچے اترا اور اپنے ہندو سکھ دوستوں سے گلے مل مل کر رونے لگا۔ اس خیال سے اس کا دل بھر آیا تھا کہ وہ اسے چھوڑکر ہندوستان چلے جائیں گے۔ Quand on l’eut calmé à grand-peine, il descendit et embrassa en pleurant ses amis sikhs et hindous. Il avait le cœur gros à l’idée qu’ils allaient le quitter pour partir en Inde.
ایک ایم۔ ایس۔ سی۔ پاس ریڈیو انجنیئر میں، جو مسلمان تھا اور دوسرے پاگلوں سے بالکل الگ تھلگ، باغ کی ایک خاص روش پر، سارا دن خاموش ٹہلتا رہتا تھا، یہ تبدیلی نمودار ہوئی کہ اس نے تمام کپڑے اتار کر دفعدار کے حوالے کردیے اور ننگ دھڑنگ سارے باغ میں چلنا پھرنا شروع کردیا۔ On observa, chez un ingénieur radio musulman qui avait une maîtrise de sciences et passait ses journées à faire les cent pas dans une allée du jardin à l’écart des autres fous, un brusque changement de comportement : il se déshabilla complétement, confia tous ses vêtements au gardien-chef et se mit à courir tout nu dans le jardin.
چنیوٹ کے ایک موٹے مسلمان پاگل نے جو مسلم لیگ کا سرگرم کارکن رہ چکا تھا اور دن میں پندرہ سولہ مرتبہ نہایا کرتا تھا، یک لخت یہ عادت ترک کردی۔ اس کا نام محمد علی تھا۔ چنانچہ اس نے ایک دن اپنے جنگلے میں اعلان کردیا کہ وہ قائداعظم محمد علی جناح ہے۔ اس کی دیکھا دیکھی ایک سکھ پاگل ماسٹر تارا سنگھ بن گیا۔ قریب تھا کہ اس جنگلے میں خون خرابہ ہو جائے مگر دونوں کو خطرناک پاگل قرار دے کر علیحدہ علیحدہ بند کردیا گیا۔ Un gros fou musulman de Chiniot qui avait été un ardent militant de la Ligue musulmane et qui se lavait une quinzaine de fois par jour se déprit soudain de cette habitude. Il s’appelait Muhammad Ah. En vertu de cela, il annonça un jour dans son secteur de l’asile qu’il était le Qaïd-e-Azam Muhammad Ali Jinnah. À ces mots, un fou sikh déclara être Master Tara Singh. On n’était pas loin d’un bain de sang dans ce secteur de l’asile, mais les deux fous furent déclarés dangereux et enfermés dans des cellules séparées.
لاہور کا ایک نوجوان ہندو وکیل تھا جو محبت میں ناکام ہو کر پاگل ہوگیا تھا۔ جب اس نے سنا کہ امرتسر ہندوستان میں چلا گیا ہے تو اسے بہت دکھ ہوا۔ اسی شہر کی ایک ہندو لڑکی سے اسے محبت ہوئی تھی۔ گو اس نے اس وکیل کو ٹھکرا دیا تھا، مگر دیوانگی کی حالت میں بھی وہ اس کو نہیں بھولا تھا۔ چنانچہ وہ ان تمام ہندو اور مسلم لیڈروں کو گالیاں دیتا تھا جنہوں نے مل ملا کر ہندوستان کے دو ٹکڑے کردیے۔۔۔ اس کی محبوبہ ہندوستانی بن گئی اور وہ پاکستانی۔ Il y avait un jeune avocat hindou de Lahore qui était devenu fou après un chagrin d’amour. Quand il apprit qu’Amritsar était désormais indienne, il eut beaucoup de peine. Il était amoureux d’une hindoue de cette ville. Certes elle l’avait envoyé promener, mais dans sa folie, il ne l’avait pas oubliée. Et il ne tarissait pas d’insultes envers les leaders musulmans qui avaient provoqué la division de l’Inde. Voilà que sa chérie se retrouvait indienne et lui, pakistanais.
جب تبادلے کی بات شروع ہوئی تو وکیل کو کئی پاگلوں نے سمجھایا کہ وہ دل برا نہ کرے، اس کوہندوستان بھیج دیا جائے گا۔ اس ہندوستان میں جہاں اس کی محبوبہ رہتی ہے۔ مگر وہ لاہور چھوڑنا نہیں چاہتا تھا اس لیے کہ اس کا خیال تھا کہ امرتسر میں اس کی پریکٹس نہیں چلے گی۔ Quand on commença à parler de l’échange, d’autres fous dirent à cet avocat de ne plus se désespérer : on allait le transférer en Inde – cette Inde où vivait sa chérie. Mais lui, il ne voulait pas quitter Lahore, parce qu’à Amritsar, côté professionnel, ça ne marcherait pas.
یورپین وارڈ میں اینگلو انڈین پاگل تھے۔ ان کو جب معلوم ہوا کہ ہندوستان کو آزاد کرکے انگریز چلے گئے ہیں تو ان کو بہت صدمہ ہوا۔ وہ چھپ چھپ کر گھنٹوں آپس میں اس اہم مسئلے پر گفتگو کرتے رہتے کہ پاگل خانے میں اب ان کی حیثیت کس قسم کی ہوگی۔ یورپین وارڈ رہے گا یا اڑا دیا جائے گا۔ بریک فاسٹ ملا کرے گا یا نہیں۔ کیا انھیں ڈبل روٹی کے بجائے بلڈی انڈین چپاتی تو زہر مار نہیں کرنا پڑے گی۔ Dans le secteur européen, il y avait deux Anglo-indiens. Quand ils apprirent que les Britanniques avaient accordé l’indépendance à l’Inde et avaient quitté le pays, ils furent très malheureux. Des heures durant ils discutèrent à voix basse de leur futur statut dans l’asile. Maintiendrait-on ou non un secteur européen ? Leur servirait-on encore un petit déjeuner avec du pain ou allait-on les empoisonner avec d’infâmes galettes indiennes ?
ایک سکھ تھا جس کو پاگل خانے میں داخل ہوئے پندرہ برس ہو چکے تھے۔ ہر وقت اس کی زبان سے یہ عجیب وغریب الفاظ سننے میں آتے تھے۔ ”اوپڑدی گڑگڑدی انیکس دی بے دھیانادی منگ دی دال اف دی لالٹین۔“ دن کو سوتا تھا نہ رات کو۔ پہریداروں کا یہ کہنا تھا کہ پندرہ برس کے طویل عرصے میں وہ ایک لحظے کے لیے بھی نہیں سویا۔ لیٹا بھی نہیں تھا۔ البتہ کبھی کبھی کسی دیوار کے ساتھ ٹیک لگا لیتا تھا۔ ہر وقت کھڑا رہنے سے اس کے پاؤں سوج گئے تھے۔ پنڈلیاں بھی پھول گئی تھیں، مگر اس جسمانی تکلیف کے باوجود لیٹ کر آرام نہیں کرتا تھا۔ ہندوستان، پاکستان اور پاگلوں کے تبادلے کے متعلق جب کبھی پاگل خانے میں گفتگو ہوتی تھی وہ غور سے سنتا تھا۔ کوئی اس سے پوچھتا تھا کہ اس کا کیا خیال ہے تو وہ بڑی سنجیدگی سے جواب دیتا، ”اوپڑدی گڑ گڑ دی انیکس دی بے دھیانا دی منگ دی وال آف دی پاکستان گورنمنٹ۔“ Il y avait un fou sikh qui était interné depuis quinze ans. Il proférait d’étranges paroles : « Soja of la tôle del idiot del annexe del susucre là-hyaut ». Il ne fermait jamais l’œil, ni la nuit ni le jour. D’après les gardiens, il n’avait pas dormi une seconde en quinze ans. Il ne se couchait pas non plus. Il lui arrivait seulement de s’adosser à un mur. À cause de ça, il avait les pieds enflés. Quand on discutait à l’asile de l’Inde et du Pakistan et de l’échange des fous, il écoutait attentivement. Quand on lui demandait ce qu’il en pensait, il répondait gravement : « Soja of le gouvernement du Pakistan del idiot del annexe del susucre là-hyaut. »
لیکن بعد میں ”آف دی پاکستان گورنمنٹ“ کی جگہ ”آف دی ٹوبہ ٹیک سنگھ گورنمنٹ“ نے لے لی اور اس نے دوسرے پاگلوں سے پوچھنا شروع کیا کہ ٹوبہ ٹیک سنگھ کہاں ہے جہاں کا وہ رہنے والا ہے۔ لیکن کسی کو بھی معلوم نہیں تھا کہ وہ پاکستان میں ہے یا ہندوستان میں۔ جو بتانے کی کوشش کرتے تھے، خود اس الجھاؤ میں گرفتار ہو جاتے تھے کہ سیالکوٹ پہلے ہندوستان میں ہوتا تھا پر اب سنا ہے کہ پاکستان میں ہے، کیا پتہ ہے کہ لاہور جو اب پاکستان میں ہے کل ہندوستان میں چلا جائے۔ یا سارا ہندوستان ہی پاکستان بن جائے اور یہ بھی کون سینے پر ہاتھ رکھ کر کہہ سکتا تھا کہ ہندوستان اور پاکستان دونوں کسی دن سرے سے غائب ہی ہو جائیں۔ Plus tard, « of le gouvernement du Pakistan » devint « of le gouvernement de Toba Tek Singh », et il commença à demander aux autres fous où était Toba Tek Singh, dans quel pays. Mais aucun d’eux ne savait si c’était en Inde ou au Pakistan. Ils essayaient de s’y retrouver. Ils s’embrouillaient, parce que Sialkot, qui avait d’abord été attribuée à l’Inde, se retrouvait maintenant au Pakistan. Allez donc savoir si Lahore, aujourd’hui au Pakistan, ne passerait pas à l’Inde demain ! Ou si toute l’Inde n’allait pas au bout du compte faire partie du Pakistan. D’ailleurs qui aurait pu, la main sur le cœur, affirmer que l’Inde et le Pakistan n’allaient pas tous les deux être rayés de la carte ?
اس سکھ پاگل کے کیس چھدرے ہو کر بہت مختصر رہ گئے تھے۔ چونکہ بہت کم نہاتا تھا، اس لیے داڑھی اور سر کے بال آپس میں جم گئے تھے، جس کے باعث اس کی شکل بڑی بھیانک ہوگئی تھی۔ مگر آدمی بے ضرر تھا۔ پندرہ برسوں میں اس نے کبھی کسی سے جھگڑا فساد نہیں کیا تھا۔ پاگل خانے کے جو پرانے ملازم تھے، وہ اس کے متعلق جانتے تھے کہ ٹوبہ ٹیک سنگھ میں اس کی کئی زمینیں تھیں۔ اچھا کھاتا پیتا زمیندار تھا کہ اچانک دماغ الٹ گیا۔ Ce fou sikh avait maintenant les cheveux clairsemés et tout poisseux, et comme il ne se lavait pas souvent, ils s’étaient mêlés à sa barbe, ce qui lui donnait un air inquiétant. L’homme, pourtant, était inoffensif. En quinze ans, il ne s’était bagarré avec personne. Tout ce que savaient de lui les plus anciens employés de l’asile, c’est qu’il possédait des terres à Toba Tek Singh. C’était un propriétaire prospère, qui avait subitement perdu la raison. Des parents l’avaient amené, entravé de lourdes chaînes, et l’avaient fait admettre à l’asile.
اس کے رشتہ دار لوہے کی موٹی موٹی زنجیروں میں اسے باندھ کر لا ئے اور پاگل خانے میں داخل کرا گئے۔ مہینے میں ایک بارملاقات کے لیے یہ لوگ آتے تھے اور اس کی خیر خیریت دریافت کرکے چلے جاتے تھے۔ ایک مدت تک یہ سلسلہ جاری رہا۔ پر جب پاکستان، ہندوستان کی گڑبڑ شروع ہوئی تو ان کا آنا بند ہوگیا۔ Ils venaient le voir une fois par mois, s’enquéraient de sa santé et repartaient. Leurs visites continuèrent quelque temps. Mais elles cessèrent avec le début des troubles intercommunautaires.
اس کا نام بشن سنگھ تھا مگر اسے ٹوبہ ٹیک سنگھ کہتے تھے۔ اس کو یہ قطعاً معلوم نہیں تھا کہ دن کون سا ہے، مہینہ کون سا ہے یا کتنے سال بیت چکے ہیں۔ لیکن ہر مہینے جب اس کے عزیز و اقارب اس سے ملنے کے لیے آتے تھے تو اسے اپنے آپ پتہ چل جاتا تھا۔ چنانچہ وہ دفعدار سے کہتا کہ اس کی ملاقات آرہی ہے۔ اس دن وہ اچھی طرح نہاتا، بدن پر خوب صابن گھستا اور سر میں تیل لگا کر کنگھا کرتا، اپنے کپڑے جو وہ کبھی استعمال نہیں کرتا تھا، نکلوا کے پہنتا اور یوں سج کر ملنے والوں کے پاس جاتا۔ وہ اس سے کچھ پوچھتے تو وہ خاموش رہتا یا کبھی کبھار ”اوپر دی گڑگڑ دی انیکس دی بے دھیانا دی منگ دی وال آف دی لالٹین“ کہہ دیتا۔ Son nom était Bishan Singh, mais tout le monde l’appelait Toba Tek Singh. Il ne savait jamais quel jour on était ; ni quel mois. Ni combien d’années avaient passé. Mais chaque mois, il avait la prescience de la venue des siens. Il disait au gardien-chef qu’il allait avoir de la visite. Ce jour-là, il se lavait soigneusement, se savonnait tout le corps, huilait ses cheveux et les peignait. Il se faisait sortir des habits qu’il ne portait jamais autrement, et il les mettait pour recevoir ses visiteurs. Quand ces derniers lui posaient une question, il restait silencieux, ou répondait parfois : « Soja of la tôle del idiot del annexe del susucre là-hyaut. »
اس کی ایک لڑکی تھی جوہر مہینے ایک انگلی بڑھتی بڑھتی پندرہ برسوں میں جوان ہوگئی تھی۔بشن سنگھ اس کو پہچانتا ہی نہیں تھا۔ وہ بچی تھی جب بھی اپنے باپ کو دیکھ کر روتی تھی، جوان ہوئی تب بھی اس کی آنکھوں سے آنسو بہتے تھے۔ Il avait une fille, qui avait grandi, depuis le temps, et qui était à présent une jeune fille de quinze ans. Bishan Singh ne la reconnaissait pas. Chaque fois qu’elle voyait son père, quand elle était petite, elle pleurait, et même maintenant qu’elle était une jeune fille, des larmes lui venaient aux yeux.
پاکستان اور ہندوستان کا قصہ شروع ہوا تو اس نے دوسرے پاگلوں سے پوچھنا شروع کیا کہ ٹوبہ ٹیک سنگھ کہاں ہے۔ جب اطمینان بخش جواب نہ ملا تو اس کی کرید دن بدن بڑھتی گئی۔ اب ملاقات بھی نہیں آتی تھی۔ پہلے تو اسے اپنے آپ پتہ چل جاتا تھا کہ ملنے والے آرہے ہیں، پر اب جیسے اس کے دل کی آواز بھی بند ہوگئی تھی جو اسے ان کی آمد کی خبر دے دیا کرتی تھی۔ Quand ces histoires d’Inde et de Pakistan commencèrent, Bishan Singh se mit à demander aux autres fous où était Toba Tek Singh. Comme il n’obtenait pas de réponse sûre, sa curiosité augmentait de jour en jour. Maintenant, il ne recevait même plus de visite. Auparavant, il avait le pressentiment de la venue de ses proches ; désormais, sa voix intérieure ne lui annonçait plus rien.
اس کی بڑی خواہش تھی کہ وہ لوگ آئیں جو اس سے ہمدردی کا اظہار کرتے تھے اور اس کے لیے پھل، مٹھائیاں اور کپڑے لاتے تھے۔ وہ اگر ان سے پوچھتا کہ ٹوبہ ٹیک سنگھ کہاں ہے؟ تو وہ اسے یقیناً بتا دیتے کہ پاکستان میں ہے یا ہندوستان میں کیونکہ اس کا خیال تھا کہ وہ ٹوبہ ٹیک سنگھ ہی سے آتے ہیں، جہاں اس کی زمینیں ہیں۔ Il regrettait les visites des siens, leurs témoignages d’affection, les fruits, les friandises et les habits qu’ils lui apportaient. S’il leur avait demandé où était Toba Tek Singh, ils lui auraient sûrement dit si c’était en Inde ou au Pakistan, parce que, se disait-il, c’est justement de Toba Tek Singh qu’ils venaient, où il avait ses terres.
پاگل خانے میں ایک پاگل ایسا بھی تھا جو خود کو خدا کہتا تھا۔ اس سے جب ایک روز بشن سنگھ نے پوچھا کہ ٹوبہ ٹیک سنگھ پاکستان میں ہے یا ہندوستان میں تو اس نے حسب عادت قہقہہ لگایا اور کہا، ”وہ پاکستان میں ہے نہ ہندوستان میں۔ اس لیے کہ ہم نے ابھی تک حکم نہیں دیا۔“ À l’asile, il y avait un fou qui prétendait être Dieu. Lorsqu’un jour Bishan Singh lui demanda si Toba Tek Singh était en Inde ou au Pakistan, il répondit avec son gros rire habituel : « Ni en Inde ni au Pakistan, pour la bonne et simple raison que je n’ai pas encore donné d’ordre à ce sujet. »
بشن سنگھ نے اس خدا سے کئی مرتبہ منت سماجت سے کہا کہ وہ حکم دیدے تاکہ جھنجھٹ ختم ہو، مگر وہ بہت مصروف تھا اس لیے کہ اسے اور بے شمار حکم دینے تھے۔ ایک دن تنگ آکر وہ اس پر برس پڑا، ”اوپڑ دی گڑ گڑ دی انیکس دی بے دھیانا دی منگ دی دال آف واہے گوروجی دا خالصہ اینڈ واہے گوروجی کی فتح۔۔۔ جو بولے سونہال، ست سری اکال۔“ Ce Dieu, Bishan Singh le supplia souvent d’ordonner la résolution de ce problème, mais il était très occupé, car il avait d’autres ordres, innombrables, à donner. Un jour, excédé, Bishan Singh explosa : « Soja of vive l’armée des Purs du Gurz et vive la victoire du Gurz del idiot del annexe del susucre là-hyaut. »
اس کا شاید یہ مطلب تھا کہ تم مسلمان کے خدا ہو۔۔۔ سکھوں کے خدا ہوتے تو ضرور میری سنتے۔ Ce qui voulait peut-être dire : « Tu es le Dieu des Musulmans. Si tu étais le Dieu des Sikhs, à coup sûr tu m’entendrais. »
تبادلے سے کچھ دن پہلے ٹوبہ ٹیک سنگھ کا ایک مسلمان جو اس کا دوست تھا، ملاقات کے لیے آیا۔ پہلے وہ کبھی نہیں آیا تھا۔ جب بشن سنگھ نے اسے دیکھا تو ایک طرف ہٹ گیا اور واپس جانے لگا، مگر سپاہیوں نے اسے روکا، ”یہ تم سے ملنے آیا ہے۔۔۔ تمہارا دوست فضل دین ہے۔“ Quelques jours avant l’échange, un Musulman de Toba Tek Singh qui était l’un de ses vieux amis vint lui rendre visite. Il n’était jamais venu auparavant. Quand Bishan Singh le vit, il voulut tourner les talons, mais les gardiens l’en empêchèrent : « Il est venu exprès pour te rencontrer. C’est ton ami Fazal Din. »
بشن سنگھ نے فضل دین کو ایک نظر دیکھا اور کچھ بڑبڑانے لگا۔ فضل دین نے آگے بڑھ کر اس کے کندھے پر ہاتھ رکھا، ”میں بہت دنوں سے سوچ رہا تھا کہ تم سے ملوں لیکن فرصت ہی نہ ملی۔۔۔ تمہارے سب آدمی خیریت سے ہندوستان چلے گئے۔۔۔ مجھ سے جتنی مدد ہوسکی، میں نے کی۔۔۔ تمہاری بیٹی روپ کور۔۔۔ “ Bishan Singh jeta un regard sur Fazal Din et marmonna quelque chose. Fazal Din s’avança et lui mit la main sur l’épaule. « Ça fait des jours que je voulais venir te voir, mais je n’ai pas eu l’occasion. Tout ton monde est arrivé en Inde sain et sauf J’ai fait tout ce que j’ai pu pour les aider. Roop Kaur, ta fille… »
وہ کچھ کہتے کہتے روک گیا۔ بشن سنگھ کچھ یاد کرنے لگا۔ Fazal Din s’interrompit. Bishan Singh se souvenait.
”بیٹی روپ کور!“ « Ma fille. Roop Kaur. »
فضل دین نے رک رک کر کہا، ”ہاں۔۔۔ وہ۔۔۔ وہ بھی ٹھیک ٹھاک ہے۔۔۔ ان کے ساتھ ہی چلی گئی۔“ Fazal Din reprit : « Oui… Elle… Elle aussi, elle va bien. Elle est partie avec eux ».
بشن سنگھ خاموش رہا۔ فضل دین نے کہنا شروع کیا، ”انھوں نے مجھ سے کہا تھا کہ تمہاری خیر خیریت پوچھتا رہوں۔۔۔ اب میں نے سنا ہے کہ تم ہندوستان جارہے ہو۔۔۔ بھائی بلبیر سنگھ اور بھائی ودھاوا سنگھ سے میرا سلام کہنا۔۔۔ اور بہن امرت کور سے بھی۔۔۔ بھائی بلبیر سے کہنا فضل دین راضی خوشی ہے۔۔۔ دو بھوری بھینسیں جو وہ چھوڑ گئے تھے، ان میں سے ایک نے کٹا دیا ہے۔۔۔ اور دوسری کے کٹی ہوئی تھی پر وہ چھ دن کی ہو کے مر گئی۔۔۔ اور۔۔۔میرے لائق جو خدمت ہو کہنا، میں ہر وقت تیار ہوں۔۔۔ اور یہ تمہارے لیے تھوڑے سے مرونڈے لایا ہوں۔“ Bishan Singh resta silencieux. Fazal Din poursuivit : « Ils m’ont dit de prendre de tes nouvelles. Maintenant, j’ai entendu dire que tu allais partir pour l’Inde. Salue pour moi mes frères Balbir Singh et Vadhva Singh. Et aussi ma sœur Amrit Kaur. Dis à mon frère Balbir Singh que Fazal Din va bien. La bufflesse brune qu’il avait laissée a eu un veau ; l’autre a eu une génisse, mais elle est morte au bout de six jours. Et dis-leur que si je peux leur rendre service, ça sera avec plaisir, quand ils veulent. Et toi, je t’ai apporté un peu de riz soufflé. »
بشن سنگھ نے مرونڈوں کی پوٹلی لے کر پاس کھڑے سپاہی کے حوالے کردی اور فضل دین سے پوچھا، ”ٹوبہ ٹیک سنگھ کہاں ہے؟“ Bishan Singh prit le paquet de riz soufflé, le confia au gardien qui se tenait là et demanda à Fazal Din : « Où est Toba Tek Singh ? »
فضل دین نے قدرے حیرت سے کہا، ”کہاں ہے۔۔۔وہیں ہے جہاں تھا“ « Toba Tek Singh ? s’étonna Fazal Din, c’est où ? Ben, toujours pareil. »
بشن سنگھ نے پھر پوچھا، ”پاکستان میں یا ہندوستان میں؟“ « En Inde ou au Pakistan ? » précisa Bishan Singh.
”ہندوستان میں۔۔۔نہیں نہیں، پاکستان میں۔“ فضل دین بوکھلا سا گیا۔ بشن سنگھ بڑبڑاتا ہوا چلا گیا۔”اوپڑ دی گڑ گڑ دی انیکس دی بے دھیانا دی منگ دی دال آف پاکستان اینڈ ہندوستان آف دی درفٹے منہ۔“ « En Inde. Non, au Pakistan », s’embrouilla Fazal Din. Bishan Singh partit en marmonnant : « Soja of l’Inde et le Pakistan of el zuberbe gueule del idiot del annexe del susucre là-hyaut. »
تبادلے کی تیاریاں مکمل ہو چکی تھیں۔ ادھر سے ادھر اور ادھر سے ادھر آنے والے پاگلوں کی فہرستیں پہنچ گئی تھیں اور تبادلے کا دن بھی مقرر ہو چکا تھا۔ سخت سردیاں تھیں، جب لاہور کے پاگل خانے سے ہندو، سکھ پاگلوں سے بھری ہوئی لاریاں پولیس کے محافظ د ستے کے ساتھ روانہ ہوئیں۔ متعلقہ افسر بھی ہمراہ تھے۔ واہگہ کے بارڈر پر طرفین کے سپرنٹنڈنٹ ایک دوسرے سے ملے اور ابتدائی کاروائی ختم ہونے کے بعد تبادلہ شروع ہو گیا جو رات بھر جاری رہا۔ Tout était prêt pour le transfert. On s’était communiqué de part et d’autre les listes de fous et la date de l’échange avait été fixée. Il faisait très froid le jour où des camions chargés de fous quittèrent l’asile de Lahore sous escorte policière. Les officiers responsables de l’opération étaient aussi du voyage. À la frontière, à Wahgah, les deux préfets de police se rencontrèrent et, une fois les formalités initiales accomplies, l’échange commença et dura toute la nuit.
پاگلوں کو لاریوں سے نکالنا اور ان کو دوسرے افسروں کے حوالے کرنا بڑا کٹھن کام تھا۔ بعض تو باہر نکلتے ہی نہیں تھے۔ جو نکلنے پررضا مند ہوئے تھے، ان کو سنبھالنا مشکل ہو جاتا تھا کیوں کہ ادھر ادھر بھاگ اٹھتے تھے، جو ننگے تھے، ان کو کپڑے پہنائے جاتے وہ پھاڑ کر اپنے تن سے جدا کر دیتے۔ کوئی گالیاں بک رہا ہے۔ کوئی گا رہا ہے۔ آپس میں لڑ جھگڑ رہے ہیں۔ رو رہے ہیں، بلک رہے ہیں۔ کان پڑی آواز سنائی نہیں دیتی تھی۔ Faire descendre les fous des camions et les remettre aux officiers d’en face s’avéra une tâche particulièrement compliquée. Certains fous ne voulaient pas descendre. Ceux qui acceptaient, il était difficile de les contrôler, parce qu’ils partaient en courant dans toutes les directions. Et ceux qui étaient nus déchiraient les vêtements qu’on leur mettait et finissaient par les arracher. Il y en avait qui lançaient des insultes à la cantonade, d’autres qui chantaient. Ça bataillait, ça pleurait, ça discutaillait. On ne s’entendait plus.
پاگل عورتوں کا شور و غوغا الگ تھا اور سردی اتنی کڑاکے کی تھی کہ دانت سے دانت بج رہے تھے۔ Le tumulte des femmes aussi, c’était quelque chose ! Et il faisait si froid qu’on claquait des dents.
پاگلوں کی اکثریت اس تبادلے کے حق میں نہیں تھی، اس لیے کہ ان کی سمجھ میں نہیں آتا تھا کہ انھیں اپنی جگہ سے اکھاڑ کر کہاں پھینکا جارہا ہے۔ وہ چند جو کچھ سوچ سمجھ سکتے تھے۔’پاکستان زندہ باد‘ اور ’پاکستان مردہ باد‘ کے نعرے لگا رہے تھے۔ دو تین مرتبہ فساد ہوتے ہوتے بچا کیوں کہ بعض مسلمانوں اور سکھوں کو یہ نعرہ سن کر طیش آگیا تھا۔ La plupart des fous refusaient le principe même de cet échange, parce qu’ils ne comprenaient pas pourquoi on les avait forcés à partir pour les expédier Dieu sait où. Mais certains, qui avaient réfléchi, s’étaient mis à crier « Vive le Pakistan ! » À plusieurs reprises, on frôla l’émeute, parce qu’entendre ce slogan rendit furieux les Sikhs et les Hindous.
جب بشن سنگھ کی باری آئی اور واہگہ کے اس پار متعلقہ افسر اس کا نام رجسٹر میں درج کرنے لگا تو اس نے پوچھا، ”ٹوبہ ٹیک سنگھ کہاں ہے۔۔۔ پاکستان میں یا ہندوستان میں؟“ Quand ce fut le tour de Bishan Singh et qu’un responsable indien entreprit d’inscrire son nom sur le registre, il demanda : « Où est Toba Tek Singh ? En Inde ou au Pakistan ?
متعلقہ افسر ہنسا، ”پاکستان میں۔“ « Au Pakistan », se moqua l’officier.
یہ سن کر بشن سنگھ اچھل کر ایک طرف ہٹا اور دوڑ کر اپنے باقی ماندہ ساتھیوں کے پاس پہنچ گیا۔ پاکستانی سپاہیوں نے اسے پکڑ لیا اور دوسری طرف لے جانے لگے، مگر اس نے چلنے سے انکار کردیا، ”ٹوبہ ٹیک سنگھ یہاں ہے۔۔۔“ اور زور زور سے چلانے لگا، ”اوپڑ دی گڑ گڑ دی انیکس دی بے دھیانا دی منگ دی دال آف ٹوبہ ٹیک سنگھ اینڈ پاکستان۔“ À ces mots, Bishan bondit et se précipita vers ceux qui attendaient encore leur tour. Des soldats pakistanais l’attrapèrent et essayèrent de le renvoyer de l’autre côté, mais il résista. « Toba Tek Singh, c’est ici ! » Il se débattait furieusement. « Soja of Toha Tek Singh et du Pakistan del idiot del annexe del susucre là-hyaut. »
اسے بہت سمجھایا گیا کہ دیکھو اب ٹوبہ ٹیک سنگھ ہندوستان میں چلا گیا ہے۔۔۔ اگر نہیں گیا تو اسے فوراً وہاں بھیج دیا جائے گا، مگر وہ نہ مانا۔ جب اس کو زبردستی دوسری طرف لے جانے کی کوشش کی گئی تو وہ درمیان میں ایک جگہ اس انداز میں اپنی سوجی ہوئی ٹانگوں پر کھڑا ہوگیا جیسے اب اسے کوئی طاقت وہاں سے نہیں ہلاسکے گی۔ On essaya bien de le persuader que Toba Tek Singh était désormais en Inde, et que si elle n’y était pas encore, on l’y enverrait bientôt, mais il ne voulut rien savoir. Quand on essaya de l’emmener de force de l’autre côté, il alla se réfugier dans un coin du no man’s land et s’y planta, comme si aucune force ne pourrait jamais l’en déloger.
آدمی چونکہ بے ضرر تھا اس لیے اس سے مزید زبردستی نہ کی گئی۔ اس کو وہیں کھڑا رہنے دیا گیا اور تبادلے کا باقی کام ہوتا رہا۔ سورج نکلنے سے پہلے ساکت وصامت بشن سنگھ کے حلق سے ایک فلک شگاف چیخ نکلی۔ ادھر ادھر سے کئی افسر دوڑے آئے اور دیکھا کہ وہ آدمی جو پندرہ برس تک دن رات اپنی ٹانگوں پر کھڑا رہا تھا، اوندھے منہ لیٹا ہے۔ ادھر خار دار تاروں کے پیچھے ہندوستان تھا۔۔۔ ادھر ویسے ہی تاروں کے پیچھے پاکستان۔ درمیان میں زمین کے اس ٹکڑے پر جس کا کوئی نام نہیں تھا، ٹوبہ ٹیک سنگھ پڑا تھا۔ Comme c’était un être inoffensif, on n’insista pas, on le laissa tranquille et on se remit à l’ouvrage. Avant le lever du soleil Bishan Singh, qui avait été jusque-là silencieux, poussa un cri à déchirer le ciel. De part et d’autre, des officiers accoururent et découvrirent que cet homme qui, quinze années durant, s’était tenu debout, était tombé face contre terre. D’un côté, derrière les fils de fer barbelés, c’était l’Inde, et de l’autre, derrière de semblables barbelés, c’était le Pakistan. Sur la bande de terre sans nom qui les séparait gisait Toba Tek Singh.

1 « Marchindous » traduit « hindustor », mot forgé par Manto pour lier le nom des Indiens au mercantilisme des castes commerçantes hindoues.