Vallabhācārya
सुभाषितानि
Stances célèbres
Écoutez ces 10 stances, récitées en sanskrit par Jyoti Garin :
| सुभाषितानि | Stances célèbres |
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| श्रीवल्लभाचार्य | Traduction : Jean-Marie Casanova, Sophie-Lucile Daloz, Annette Mouret, Danièle Sevrette |
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काकः कृष्ण पिकः कृष्ण को भेद पिककाकयोः। वसन्तसमयप्राप्ते काकः काकः पिकः पिकः॥१॥ |
Le corbeau est noir, le coucou est noir, quelle est leur différence ? Quand vient le printemps1, un corbeau est un corbeau, un coucou est un coucou. (1) |
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हंसः श्वेतः बकः श्वेतः को भेद बकहंसयोः। नीरक्षीरविवेकस्तु हंसो हंसः बको बकः॥२॥ |
Le cygne est blanc, le héron est blanc, quelle est leur différence ? Quand il faut séparer l’eau du lait, un cygne est un cygne, un héron est un héron. (2) |
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माता शत्रुः पिता वैरी येन बालो न पाठितः। न शोभते सभा मध्ये हंसमध्ये बको यथा॥३॥ |
La mère est une ennemie, le père, un adversaire pour l’enfant qu’ils n’instruisent pas : Il ne brillera pas dans une assemblée tel le héron parmi les cygnes. (3) |
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विद्या ददाति विनयं विनयाद्याति पात्रताम्। पात्रत्वाद् धनमाप्नोति धनाद्धर्मः ततः सुखम्॥४॥ |
La connaissance conduit à l’humilité, l’humilité à la compétence, La compétence conduit à l’épanouissement, l’épanouissement au dharma, et de lui vient le bonheur. (4) |
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अभिवादनशीलय नित्यं वृद्धोपसेविनः। चत्वारि तस्य वर्धन्ते आयुर्विद्या यशो बलम्॥५॥ |
Celui qui vénère et assiste avec constance les aïeuls Voit s’accroître quatre qualités : longévité, connaissance, gloire et puissance. (5) |
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अयं निजो परोवेति गणना लघुचेतसाम्। उदारचरितानाम् तु वसुधैव कुटुंबकम्॥६॥ |
« Cela est mien, cela est tien », voilà le calcul de ceux qui ont l’esprit mesquin, Mais pour les cœurs généreux, la terre entière est leur maison. (6) |
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उद्यमेनैव सिध्यन्ति कार्याणि न मनोरथैः। नहि सुप्तस्य सिंहस्य प्रविशन्ति मुखे मृगाः॥७॥ |
Seul l’effort permet de réaliser l’ouvrage, la pensée n’y suffit pas : Les gazelles ne viennent pas d’elles-mêmes se jeter dans la gueule du lion endormi. (7) |
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एकः ईशः पिता अस्माकमेकैव जननी धरा। सादरप्रणमामः तौ वयं सर्वे सहोदराः॥८॥ |
Le seigneur est notre unique père, la terre notre unique mère, Nous tous, leurs enfants, les saluons avec respect. (8) |
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नमामि ईश्वरं प्रातः नमामि जनकं तथा। नमामि जननीं पूज्यां नमामि शिक्षकान् तथा॥९॥ |
Comme je salue le Seigneur à l’aube, je salue mon père, Comme je salue ma mère adorée, je salue mes maîtres. (9) |
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त्वमेव माता च पिता त्वमेव, त्वमेव बन्धुश्च सखा त्वमेव। त्वमेव विद्या द्रविणं त्वमेव, त्वमेव सर्व मम देव देव॥१०॥ |
Tu es la mère et Tu es le père, Tu es le parent et Tu es l’ami, Tu es connaissance et Tu es richesse, Tu es le tout, ô mon Dieu ! (10) |
| 1 | C’est la saison où l’on peut entendre leurs chants. |
| subhāṣitāni | Stances célèbres |
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| Traduction : Jean-Marie Casanova, Sophie-Lucile Daloz, Annette Mouret, Danièle Sevrette | |
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kākaḥ kṛṣṇa pikaḥ kṛṣṇa ko bheda pikakākayoḥ। vasantasamayaprāpte kākaḥ kākaḥ pikaḥ pikaḥ॥1॥ |
Le corbeau est noir, le coucou est noir, quelle est leur différence ? Quand vient le printemps1, un corbeau est un corbeau, un coucou est un coucou. (1) |
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haṁsaḥ śvetaḥ bakaḥ śvetaḥ ko bheda bakahaṁsayoḥ। nīrakṣīravivekastu haṁso haṁsaḥ bako bakaḥ॥2॥ |
Le cygne est blanc, le héron est blanc, quelle est leur différence ? Quand il faut séparer l’eau du lait, un cygne est un cygne, un héron est un héron. (2) |
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mātā śatruḥ pitā vairī yena bālo na pāṭhitaḥ। na śobhate sabhā madhye haṁsamadhye bako yathā॥3॥ |
La mère est une ennemie, le père, un adversaire pour l’enfant qu’ils n’instruisent pas : Il ne brillera pas dans une assemblée tel le héron parmi les cygnes. (3) |
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vidyā dadāti vinayaṁ vinayādyāti pātratām। pātratvād dhanamāpnoti dhanāddharmaḥ tataḥ sukham॥4॥ |
La connaissance conduit à l’humilité, l’humilité à la compétence, La compétence conduit à l’épanouissement, l’épanouissement au dharma, et de lui vient le bonheur. (4) |
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abhivādana śīlasya nityaṁ vṛddhopasevinaḥ। catvāri tasya vardhante āyurvidyā yaśo balam॥5॥ |
Celui qui vénère et assiste avec constance les aïeuls Voit s’accroître quatre qualités : longévité, connaissance, gloire et puissance. (5) |
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ayaṁ nijo paroveti gaṇanā laghucetasām। udāracaritānām tu vasudhaiva kuṭuṁbakam॥6॥ |
« Cela est mien, cela est tien », voilà le calcul de ceux qui ont l’esprit mesquin, Mais pour les cœurs généreux, la terre entière est leur maison. (6) |
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udyamenaiva sidhyanti kāryāṇi na manorathaiḥ। nahi suptasya siṁhasya praviśanti mukhe mṛgāḥ॥7॥ |
Seul l’effort permet de réaliser l’ouvrage, la pensée n’y suffit pas : Les gazelles ne viennent pas d’elles-mêmes se jeter dans la gueule du lion endormi. (7) |
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ekaḥ īśaḥ pitā asmākamekaiva jananī dharā। sādara praṇamāmaḥ tau vayaṁ sarve sahodarāḥ॥8॥ |
Le seigneur est notre unique père, la terre notre unique mère, Nous tous, leurs enfants, les saluons avec respect. (8) |
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namāmi īśvaraṁ prātaḥ namāmi janakaṁ tathā। namāmi jananīṁ pūjyāṁ namāmi śikṣakān tathā॥9॥ |
Comme je salue le Seigneur à l’aube, je salue mon père, Comme je salue ma mère adorée, je salue mes maîtres. (9) |
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tvameva mātā ca pitā tvameva, tvameva bandhuśca sakhā tvameva। tvameva vidyā draviṇaṁ tvameva, tvameva sarva mama deva deva॥10॥ |
Tu es la mère et Tu es le père, Tu es le parent et Tu es l’ami, Tu es connaissance et Tu es richesse, Tu es le tout, ô mon Dieu ! (10) |
| 1 | C’est la saison où l’on peut entendre leurs chants. |