Akbar et Birbal

बादशाह का तोता Le perroquet de l’empereur
Traduction : Annie Heulin
एक व्यक्ति दरबार में तोता बेचने आया। वह तोता बहुत अच्छी नस्ल का था और बहुत ही अच्छा भी था। अकबर को पसंद आ गया और उन्होंने उसे ख़रीद लिया। Un homme se présenta à la cour de l’empereur pour vendre un perroquet. Ce perroquet était vraiment extraordinaire et d’une très belle espèce. Il plut à Akbar et celui-ci l’acheta.
बादशाह अकबर ने उस तोते की सेवा के लिये एक सेवक नियुक्त कर दिया। उस सेवक का कार्य केवल उस तोते की देखरेख करना था। बादशाह ने उसे सख़्त हिदायत दे रखी थी कि यदि कोई भी कोताही बरती गई तो उसका सिर क़लम कर दिया जाएगा। L’empereur Akbar engagea un serviteur attitré au service du perroquet. Il devait s’occuper exclusivement de l’oiseau. L’empereur lui donna des instructions fermes : si un seul manquement à ces consignes était constaté, alors il aurait la tête coupée !
कुछ दिन तक तो सब कुछ ठीक-ठाक रहा किन्तु उसके पश्चात एक दिन अचानक ही तोता मर गया। अब सेवक की जान सांसत में आ गई वह समझ नहीं पा रहा था कि तोते के मरने की सूचना किस प्रकार बदशाह को दे। उसे जब कोई उपाय न सूझा तो उसने बीरबल की सलाह ली। Pendant quelques jours tout alla à merveille, mais un jour, subitement, le perroquet mourut. La vie du serviteur était donc en danger ! Il ne savait pas comment annoncer la nouvelle de la mort du perroquet à l’empereur. Comme aucune solution ne lui vint à l’esprit, il alla chercher conseil auprès de Birbal.
बीरबल ने सेवक को सांत्वना दी और उसे निश्चिंत कर वापस भेज दिया। बादशाह को इसकी सूचना देने की ज़िम्मेदारी उसने अपने ऊपर ले ली। Birbal consola le serviteur et après l’avoir rassuré, le renvoya chez lui. Il s’engagea à annoncer lui-même la nouvelle à l’empereur.
इसके बाद बदशाह अकबर के पास गया बीरबल और बोला– “हुज़ूर आपका तोता…” Ainsi fut fait, Birbal alla trouver l’empereur et lui dit : « Votre Honneur, votre perroquet… »
इतना सुनते ही बदशाह अकबर उतावले होकर बोले– “क्या हुआ तोते को, मर गया क्या?” À peine eut-il prononcé ces mots que l’empereur l’interrompit avec impatience : « Qu’est-il arrivé au perroquet ? Il est mort ? »
“नहीं हुज़ूर, आपके तोते ने समाधि लगा ली है… वह न खा-पी रहा है और न हिल रहा है, बस केवल आँखें बंद करके समाधि में लीन है।” « Non, Votre Honneur, votre perroquet est entré en méditation profonde, il ne boit, ni ne mange, ni ne bouge ! Tout simplement, en fermant les yeux, il s’est absorbé dans une méditation profonde. »
बादशाह अकबर तुरन्त तोते को देखने गए। वहाँ जाकर देखा कि तोता मर चुका था। इस पर वह बीरबल से बोले– “इतना घुमा फिरा कर क्यों कहा, सीधा कह देते कि तोता मर गया है।” À ces mots, Akbar se rendit sur le champ auprès du perroquet. Sur place, il vit qu’il était déjà mort. Alors il dit à Birbal : « Pourquoi as-tu autant tourné autour du pot ? Tu aurais pu me dire tout de suite que le perroquet était mort ! »
“हुज़ूर, तोते के मरने का समाचार देने पर आप मृत्युदंड दे सकते थे। तभी इस तरह कहना पड़ा।” « Votre Honneur, à la nouvelle de la mort du perroquet vous auriez pu prononcer la peine de mort. C’est pourquoi, j’ai dû parler ainsi ! »
अकबर को अपनी ही कही बात याद आ गई जो उन्होंने तोते के संदर्भ में सेवक से कही थी। वह समझ गए कि बीरबल ने इस तरह सूचना देकर तोते के सेवक की जान बचा ली है। À ce moment-là, Akbar se souvint de ses propres paroles, celles qu’il avait proférées à propos du perroquet au serviteur. Il comprit alors qu’en annonçant la nouvelle de cette façon, Birbal lui avait sauvé la vie !
bādaśāha kā totā Le perroquet de l’empereur
Traduction : Annie Heulin
eka vyakti darabāra meṁ totā becane āyā। vaha totā bahuta acchī nasla kā thā aura bahuta hī acchā bhī thā। akabara ko pasaṁda ā gayā aura unhoṁne use kharīda liyā। Un homme se présenta à la cour de l’empereur pour vendre un perroquet. Ce perroquet était vraiment extraordinaire et d’une très belle espèce. Il plut à Akbar et celui-ci l’acheta.
bādaśāha akabara ne usa tote kī sevā ke liye eka sevaka niyukta kara diyā। usa sevaka kā kārya kevala usa tote kī dekharekha karanā thā। bādaśāha ne use sakhta hidāyata de rakhī thī ki yadi koī bhī kotāhī baratī gaī to usakā sira qalama kara diyā jāegā। L’empereur Akbar engagea un serviteur attitré au service du perroquet. Il devait s’occuper exclusivement de l’oiseau. L’empereur lui donna des instructions fermes : si un seul manquement à ces consignes était constaté, alors il aurait la tête coupée !
kucha dina taka to saba kucha ṭhīka ṭhāka rahā kintu usake paścāta eka dina acānaka hī totā mara gayā। aba sevaka kī jāna sāṁsata meṁ ā gaī vaha samajha nahīṁ pā rahā thā ki tote ke marane kī sūcanā kisa prakāra badaśāha ko de। use jaba koī upāya na sūjhā to usane bīrabala kī salāha lī। Pendant quelques jours tout alla à merveille, mais un jour, subitement, le perroquet mourut. La vie du serviteur était donc en danger ! Il ne savait pas comment annoncer la nouvelle de la mort du perroquet à l’empereur. Comme aucune solution ne lui vint à l’esprit, il alla chercher conseil auprès de Birbal.
bīrabala ne sevaka ko sāṁtvanā dī aura use niściṁta kara vāpasa bheja diyā। bādaśāha ko isakī sūcanā dene kī zimmedārī usane apane ūpara le lī। Birbal consola le serviteur et après l’avoir rassuré, le renvoya chez lui. Il s’engagea à annoncer lui-même la nouvelle à l’empereur.
isake bāda badaśāha akabara ke pāsa gayā bīrabala aura bolā– “huzūra āpakā totā…” Ainsi fut fait, Birbal alla trouver l’empereur et lui dit : « Votre Honneur, votre perroquet… »
itanā sunate hī badaśāha akabara utāvale hokara bole– “kyā huā tote ko mara gayā kyā?” À peine eut-il prononcé ces mots que l’empereur l’interrompit avec impatience : « Qu’est-il arrivé au perroquet ? Il est mort ? »
“nahīṁ huzūra āpake tote ne samādhi lagā lī hai… vaha na khā-pī rahā hai aura na hila rahā hai basa kevala āṁkheṁ baṁda karake samādhi meṁ līna hai।” « Non, Votre Honneur, votre perroquet est entré en méditation profonde, il ne boit, ni ne mange, ni ne bouge ! Tout simplement, en fermant les yeux, il s’est absorbé dans une méditation profonde. »
bādaśāha akabara turanta tote ko dekhane gae। vahāṁ jākara dekhā ki totā mara cukā thā। isa para vaha bīrabala se bole– “itanā ghumā phirā kara kyoṁ kahā sīdhā kaha dete ki totā mara gayā hai।” À ces mots, Akbar se rendit sur le champ auprès du perroquet. Sur place, il vit qu’il était déjà mort. Alors il dit à Birbal : « Pourquoi as-tu autant tourné autour du pot ? Tu aurais pu me dire tout de suite que le perroquet était mort ! »
“huzūra tote ke marane kā samācāra dene para āpa mṛtyudaṁḍa de sakate the। tabhī isa taraha kahanā paṛā।” « Votre Honneur, à la nouvelle de la mort du perroquet vous auriez pu prononcer la peine de mort. C’est pourquoi, j’ai dû parler ainsi ! »
akabara ko apanī hī kahī bāta yāda ā gaī jo unhoṁne tote ke saṁdarbha meṁ sevaka se kahī thī। vaha samajha gae ki bīrabala ne isa taraha sūcanā dekara tote ke sevaka kī jāna bacā lī hai। À ce moment-là, Akbar se souvint de ses propres paroles, celles qu’il avait proférées à propos du perroquet au serviteur. Il comprit alors qu’en annonçant la nouvelle de cette façon, Birbal lui avait sauvé la vie !

Écoutez cette histoire, racontée en hindi par Jyoti Garin.