Akbar et Birbal

चार सवाल Quatre questions
Traduction : Sophie Albuquerque
बादशाह अकबर ने कहा- “जो यहां हो, वहां नहीं; जो वहां हो, यहां नहीं; जो यहां भी नहीं, वहां भी नहीं; और जो यहां भी है, वहां भी है-इन सभी बातों में छिपे भेद को बताओ?” L’empereur Akbar dit : « Celui qui est ici n’est pas là-bas ; celui qui est là-bas n’est pas ici ; celui qui n’est pas ici n’est pas là-bas non plus ; et il y a celui qui est ici tout en étant là-bas. Pouvez-vous me dire la différence entre tout cela ? »
सभी दरबारी एक-दूसरे का मुंह देखने लगे। तब बीरबल ने कहा– “हूजूर, कल तक का समय दें, मैं आपके चारों सवालों का प्रमाण सहित जवाब दे दूंगा।” Toute la cour commença à se regarder. Alors Birbal dit : « Seigneur, donnez-moi jusqu’à demain et je vous apporterai la réponse à vos quatre questions preuve en main. »
बादशाह अकबर ने सहमति दे दी। अगले दिन बीरबल दरबार में वेश्या, साधु, भिखारी और सेठ को लेकर उपस्थित हुआ और बादशाह से कहा– “हुजूर, ये हैं आपके चारों सवालों का जवाब। .यह वेश्या है जो यहां सुखी है, दौलत की इसके पास कोई कमी नहीं है किंतु पापी जीवन जीने के कारण नरक भोगेगी। अतः यह वहां सुखी नहीं है यानी यहां है वहां नहीं। यह साधु है हुजूर, जो कठिन साधना कर रहा है और कष्टों को झेल रहा है और यकीनन यह सब स्वर्ग की प्राप्ति के लिए कर रहा है अर्थात यह साधु वहां तो है किंतु यहां नहीं। अब इस भिखारी की बात करते हैं, यह भिखारी भीख मांग कर अपना जीवन यापन करता है। न यह मेहनत-मजदूरी करता है और न ही ईश्वर का नाम लेता है न यह यहां सुखी है और न वहां सुखी रहेगा, इसलिए न यहां है और न ही वहां है। और हुजूर यह है सेठ, खूब धन-दौलत कमाता है, साथ ही जन-कल्याण के कार्य भी करता है। दया-धर्म की भावना इसमें कूट-कूटकर भरी हुई है। यह सेठ यहां भी सुखी है और यकीनन स्वर्ग को प्राप्त कर वहां भी सुखी रहेगा अर्थात यहां भी है और वहां भी।” L’empereur Akbar y consentit. Le lendemain, Birbal réunit une courtisane, un sâdhu, un mendiant et un riche commerçant dans la cour et dit à l’empereur : « Seigneur, voici les réponses à vos quatre questions… Cette courtisane que voilà est heureuse ici-(bas). Elle ne manque d’aucune richesse, mais elle souffrira les tourments de l’enfer d’avoir mené une vie de pécheresse. Elle ne sera donc pas heureuse là-(haut) ; ainsi elle est (heureuse) ici, pas là-(haut). Votre Altesse, regardez ce sâdhu qui pratique une ascèse pénible et qui endure toutes ces souffrances, certainement dans le but de gagner le paradis. Par conséquent, ce sâdhu est bel et bien là-(haut), mais pas ici-(bas). Maintenant, prenons le cas de ce mendiant qui vit de l’aumône. Il ne fait ni besognes pénibles, ni n’évoque-t-il le nom de Dieu ; il n’est ni heureux ici-(bas), ni ne connaîtra le bonheur là-bas/là-haut. Par conséquent, il n’est ni ici ni là-bas. Votre Altesse, enfin voici le riche commerçant. Il gagne beaucoup d’argent tout en participant à l’amélioration du bien-être de son peuple par des dons à des œuvres de charités. Il est rempli d’un sentiment de compassion et de piété. Ce riche marchand est heureux ici-(bas) et certainement, il trouvera la félicité là-(haut). Par conséquent, ce riche marchand est heureux ici et il le sera tout autant là-(haut). »
बीरबल ने अपनी बात पूरी की तो बादशाह ने बीरबल की तारीफों के पुल बांध दिए। Lorsque Birbal finit sa démonstration, l’empereur le couvrit de louanges.
cāra savāla Quatre questions
Traduction : Sophie Albuquerque
bādaśāha akabara ne kahā– “jo yahāṁ ho vahāṁ nahīṁ jo vahāṁ ho yahāṁ nahīṁ jo yahāṁ bhī nahīṁ vahāṁ bhī nahīṁ aura jo yahāṁ bhī hai vahāṁ bhī hai-ina sabhī bātoṁ meṁ chipe bheda ko batāo।” L’empereur Akbar dit : « Celui qui est ici n’est pas là-bas ; celui qui est là-bas n’est pas ici ; celui qui n’est pas ici n’est pas là-bas non plus ; et il y a celui qui est ici tout en étant là-bas. Pouvez-vous me dire la différence entre tout cela ? »
sabhī darabārī eka-dūsare kā muṁha dekhane lage। taba bīrabala ne kahā– “hūjūra kala taka kā samaya deṁ maiṁ āpake cāroṁ savāloṁ kā pramāṇa sahita javāba de dūṁgā।” Toute la cour commença à se regarder. Alors Birbal dit : « Seigneur, donnez-moi jusqu’à demain et je vous apporterai la réponse à vos quatre questions preuve en main. »
bādaśāha akabara ne sahamati de dī। agale dina bīrabala darabāra meṁ veśyā sādhu bhikhārī aura seṭha ko lekara upasthita huā aura bādaśāha se kahā– “hujūra ye haiṁ āpake cāroṁ savāloṁ kā javāba yaha veśyā hai jo yahāṁ sukhī hai daulata kī isake pāsa koī kamī nahīṁ hai kiṁtu pāpī jīvana jīne ke kāraṇa naraka bhogegī। ataḥ yaha vahāṁ sukhī nahīṁ hai yānī yahāṁ hai vahāṁ nahīṁ। yaha sādhu hai hujūra jo kaṭhina sādhanā kara rahā hai aura kaṣṭoṁ ko jhela rahā hai aura yakīnana yaha saba svarga kī prāpti ke lie kara rahā hai arthāta yaha sādhu vahāṁ to hai kiṁtu yahāṁ nahīṁ। aba isa bhikhārī kī bāta karate haiṁ yaha bhikhārī bhīkha māṁga kara apanā jīvana yāpana karatā hai। na yaha mehanata-majadūrī karatā hai aura na hī īśvara kā nāma letā hai na yaha yahāṁ sukhī hai aura na vahāṁ sukhī rahegā isalie na yahāṁ hai aura na hī vahāṁ hai। aura hujūra yaha hai seṭha khūba dhana-daulata kamātā hai sātha hī jana-kalyāṇa ke kārya bhī karatā hai। dayā- dharma kī bhāvanā isameṁ kūṭa-kūṭakara bharī huī hai। yaha seṭha yahāṁ bhī sukhī hai aura yakīnana svarga ko prāpta kara vahāṁ bhī sukhī rahegā arthāta yahāṁ bhī hai aura vahāṁ bhī।” L’empereur Akbar y consentit. Le lendemain, Birbal réunit une courtisane, un sâdhu, un mendiant et un riche commerçant dans la cour et dit à l’empereur : « Seigneur, voici les réponses à vos quatre questions… Cette courtisane que voilà est heureuse ici-(bas). Elle ne manque d’aucune richesse, mais elle souffrira les tourments de l’enfer d’avoir mené une vie de pécheresse. Elle ne sera donc pas heureuse là-(haut) ; ainsi elle est (heureuse) ici, pas là-(haut). Votre Altesse, regardez ce sâdhu qui pratique une ascèse pénible et qui endure toutes ces souffrances, certainement dans le but de gagner le paradis. Par conséquent, ce sâdhu est bel et bien là-(haut), mais pas ici-(bas). Maintenant, prenons le cas de ce mendiant qui vit de l’aumône. Il ne fait ni besognes pénibles, ni n’évoque-t-il le nom de Dieu ; il n’est ni heureux ici-(bas), ni ne connaîtra le bonheur là-bas/là-haut. Par conséquent, il n’est ni ici ni là-bas. Votre Altesse, enfin voici le riche commerçant. Il gagne beaucoup d’argent tout en participant à l’amélioration du bien-être de son peuple par des dons à des œuvres de charités. Il est rempli d’un sentiment de compassion et de piété. Ce riche marchand est heureux ici-(bas) et certainement, il trouvera la félicité là-(haut). Par conséquent, ce riche marchand est heureux ici et il le sera tout autant là-(haut). »
bīrabala ne apanī bāta pūrī kī to bādaśāha ne bīrabala kī tārīphoṁ ke pula bāṁdha die। Lorsque Birbal finit sa démonstration, l’empereur le couvrit de louanges.