Akbar et Birbal

बुद्धिमान Intelligent
Traduction : Sakina Safy
बादशाह अकबर ने बीरबल से कहा– “बीरबल किसी ऐसे व्यक्ति को मेरे सामने पेश करो जो सबसे अधिक बुद्धिमान हो।” L’empereur Akbar dit à Birbal : « Birbal, présente-moi l’homme le plus intelligent qui soit. »
“हुज़ूर के हुक्म का पालन होगा।” बीरबल बीरबल ने जवाब दिया। « L’ordre de votre altesse sera exécuté », répondit Birbal.
आगले दिन प्रातः उसने गाय चराते हुए एक ग्वाले को पकड़ा और उसे समझा-बुझाकर दरबार में अकबर के सामने पेश कर दिया और कहा– “हुज़ूर, आपके हुक्म की तामील पर मैं इस व्यक्ति को लाया हूँ, यह बहुत ही बुद्धिमान है, आप चाहें तो परख सकत हैं।” Le lendemain, à l’aube, il attrapa un bouvier qui était en train de faire paître ses vaches, lui divulgua son projet, puis le présenta à la cour, devant Akbar, en disant : « Votre altesse, honorant votre ordre, j’ai amené cet homme. Il est très intelligent. Si vous voulez, vous pouvez le vérifier. »
बादशाह अकबर ने उसे परखने के लिये उसे कुछ सवाल पूछे किन्तु वह हाथ जोड़े चुपचाप खड़ा रहा। यह देखकर अकबर क्रोध से बीरबल से बोले– “यह तुम किसे पकड़ लाए हो, यह तो किसी बात का जवाब ही नहीं दे रहा।” Afin de le tester, l’empereur Akbar lui posa quelques questions, mais ce dernier resta planté, debout, les mains jointes, taciturne. Voyant cela, furieux, Akbar dit à Birbal : « Mais qui est donc ce personnage que tu m’as ammené ! Il ne répond à aucune de mes questions. »
“हुज़ूर, यही तो इसकी बुद्धिमत्ता है, इसने अपने बुज़ुर्गों से सुना है कि राजा तथा अपने से अधिक बुद्धिमान व्यक्ति के सामने चुप रहना चाहिये, इसलिये यह आपके सामने चुप है।” बीरबल ने जवाब दिया। « Votre altesse, c’est précisément là que réside son intelligence, il a entendu dire de ses aïeuls que devant le roi et devant un individu plus intelligent que soi, il faut rester réservé, voilà pourquoi il est silencieux devant vous », répondit Birbal.
बादशाह अकबर सारी बात समझ गए। उन्होंने ग्वाले को उचित इनाम देकर महल से विदा किया। L’empereur Akbar comprit l’allusion. Il récompensa le bouvier dignement et le congédia du palais.
buddhimāna Intelligent
Traduction : Sakina Safy
bādaśāha akabara ne bīrabala se kahā– “bīrabala kisī aise vyakti ko mere sāmane peśa karo jo sabase adhika buddhimāna ho।” L’empereur Akbar dit à Birbal : « Birbal, présente-moi l’homme le plus intelligent qui soit. »
“huzūra ke hukma kā pālana hogā।” bīrabala bīrabala ne javāba diyā। « L’ordre de votre altesse sera exécuté », répondit Birbal.
āgale dina prātaḥ usane gāya carāte hue eka gvāle ko pakaṛā aura use samajhā-bujhākara darabāra meṁ akabara ke sāmane peśa kara diyā aura kahā– “huzūra, āpake hukma kī tāmīla para maiṁ isa vyakti ko lāyā hūṁ, yaha bahuta hī buddhimāna hai, āpa cāheṁ to parakha sakatae haiṁ।” Le lendemain, à l’aube, il attrapa un bouvier qui était en train de faire paître ses vaches, lui divulgua son projet, puis le présenta à la cour, devant Akbar, en disant : « Votre altesse, honorant votre ordre, j’ai amené cet homme. Il est très intelligent. Si vous voulez, vous pouvez le vérifier. »
bādaśāha akabara ne use parakhane ke liye use kucha savāla pūche kintu vaha hātha joṛe cupacāpa khaṛā rahā। yaha dekhakara akabara krodha se bīrabala se bole– “yaha tuma kise pakaṛa lāe ho, yaha to kisī bāta kā javāba hī nahīṁ de rahā।” Afin de le tester, l’empereur Akbar lui posa quelques questions, mais ce dernier resta planté, debout, les mains jointes, taciturne. Voyant cela, furieux, Akbar dit à Birbal : « Mais qui est donc ce personnage que tu m’as ammené ! Il ne répond à aucune de mes questions. »
“huzūra yahī to isakī buddhimattā hai, isane apane buzurgoṁ se sunā hai ki rājā tathā apane se adhika buddhimāna vyakti ke sāmane cupa rahanā cāhiye, isaliye yaha āpake sāmane cupa hai।” bīrabala ne javāba diyā। « Votre altesse, c’est précisément là que réside son intelligence, il a entendu dire de ses aïeuls que devant le roi et devant un individu plus intelligent que soi, il faut rester réservé, voilà pourquoi il est silencieux devant vous », répondit Birbal.
bādaśāha akabara sārī bāta samajha gae। unhoṁne gvāle ko ucita ināma dekara mahala se vidā kiyā। L’empereur Akbar comprit l’allusion. Il récompensa le bouvier dignement et le congédia du palais.